jeudi 23 mai 2019

Le rendez-vous ethno-centrique européen annuel, l'Eurovision 2019 édition Tel Aviv de luxe

Cette année l'exception confirmant la règle se devait d'être suédoise, capitale cosmopolyte oblige. Une exposition sans vouloir le dire de la domination culturelle judéo-chrétienne sans partage sur le reste du monde. cette faconde commerciale judaîque à mettre en valeur la faconde artistique chrétienne

Une édition à trente millions d'euros financée en partie par la télévision publique israelienne Kan endettée pour quinze ans, puis par la redevance téléphonique du public votant et enfin par la contribution de généreux donateurs prenant en charge la prestation de la grand-mère de la disco états-unienne Madonna.

Plus que l'organisation technique sans faille rodée par 63 éditions précédentes, la qualité artistique fut au rendez-vous comme jamais jusqu'à gommer entièrement les aspects parfois désuets ou démodés de certaines prestations jusqu'à un passé récent. Dans la culture judéo-chrétienne, commerce et art populaire font bon ménage, au point d'en devenir un des apanages.

On aurait dit que les qualifiés avaient appris l'art de composer des tubes internationaux. Jadis ils se comptaient sur la moitié des doigts d'une main mais dans cette édition une bonne dizaine de titres peuvent prétendre cette catégorie, le tout noyé dans une variété de style , d'interprète et de mise en scène qui semble devenir la norme.

L'auditoire eut droit notamment à la prestation du groupe islandais Hatari et son Hatrid Mun Sigra qui joue avec l'harmonie et les sons gutturaux de leur langue notamment les vocables en Tla comme Atlante pour accentuer l'image dystopique que projettent les compositions pendant leur spectacle.

Mais aussi les Norvégiens de Keiino avec leur trio vocal sur une composition enchainant les mouvements, les solos, duos et trios dans le style techno-messianique propre à ce début de siècle, qui leur valut la première place du vote public.

 Puis la production musicale quasi-idéale  de Chirgunz , artiste d'Azerbaijan, appuyé par des robots danseurs et lanceurs de laser dans un titre disco medium tempo enchainant les mouvements.

Zena la bielorusse nous gratifia d'un titre et d'une chorégraphie dignes des Lolita-vedettes d'Amérique du Nord. Tandis que Tamta le georgienne interpréta pour le compte de Chypre le titre lascif et langoureux de la soirée dans une tenue plus légère qu'un spectacle familial ne le permet.  Tout aussi relevés et dignes de postérité, le titre sautillant de la chanteuse maltaise Michela, et le bel-canto circus interprété par l'australienne Kate Miller-Heidke.

Sans oublier les titres d'une facture plus que honnëte du suisse Luca Haenni, de l'espagnol Miki, du britannique Miachael Rice à qui jury et public n'ont pas pardonné le Brexit. 

Une soirée familiale où tout le monde était beau et gentil , reconnue comme telle par les spécialistes globaux en matière de chansonnette , les commentateurs experts de la BBC. passablement étonnés.





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