lundi 28 novembre 2016

La fin de l'épopée Castriste , hispanique flamboyant comme nul autre

En près de soixante ans de pouvoir sans partage , Castro a transformé le deuxième pays le plus riche d'Amérique Latine après l'Argentine en deuxième pays le plus pauvre après Haïti . Pour en arriver là il s'est d'abord mis a dos la classe des propriétaires fonciers par une réforme agraire redistributive puis la puissance tutellaire étatsunienne en nationalisant l'industrie en grande partie aux mains de ses ressortissants , à quoi elle répondit par l'embargo qui sévit jusqu'à présent.

Alors la gent révolutionnaire eut les mains libres pour s'engager dans l'édification d'une société socialiste sur le modèle de l'Union Soviétique qu'elle appellait de ses voeux , s'alignant résolument à ses cotés dans la guerre froide qui l'opposait aux EUA pour le controle global.

En 1945 Castro entame ses études de droit , il fait ses premiers pas en politique comme délégué étudiant et reçoit des menaces de mort quand il affronte un candidat d'une organisation étudiante soutenue par le gouvernement de Ramòn Grau San Martìn.
En 1947 il participe à une tentative déjouée de renversement du dictateur de Saint-Domingue inféodé aux EUA Rafael Trujillo., il évite sa capture en s'echappant à la nage.
En 1948 Castro se rend à Bogota invité par le président Argentin pour la 9eme conférence interaméricaine. Il participe aux manifestations du Bogotazo pendant lesquelles le candidat de gauche à l'élection présidentielle Gaitán est assassiné peu avant un entretien prévu avec Castro , conduisant à la guerre civile qui sévit toujours en Colombie.
A son retour Castro se marie et part en voyage de noces à New York.
Pendant ses études Castro doit jouer des coudes pour se garder des voyous chargés par le pouvoir de suffoquer l'opposition politique dans le milieu universitaire.
En 1950 Castro devient docteur en droit de l'université de La Havane après ses licences de droit , droit civil et droit diplomatique.
En 1951 le président du parti orthodoxe Eduardo Chibas , avec lequel Catro a sympathisé pendant ses études , se suicide.  
En 1952 Castro se présente aux élection de la chambre des représentants comme indépendant sous l'égide du parti Orthodoxe. Le général métis Batista commet un coup d'état contre le gouvernement Prìo Socarras pour éviter la probable victoire des Orthodoxes aux élections et se voit reconnu dans la foulée par les EUA , à la grande indignation de Castro qui tente de poursuivre Batista en Justice.
Essuyant un refus des tribunaux , Castro en déduit qu'il ne reste que l'insurrection armée pour rétablir le droit bafoué.

En 1953 Castro lance l'assaut sur la caserne de La Moncasa à l'aide de jeunes militants du parti Othodoxe, s'inspirant des méthodes de l'indépendantiste José Marti. L'opération se solde par un échec à la suite duquel Castro est condamné à 15 ans de prison alors que maints de ses compagnons sont torturés ou assassinés.
En 1954 se produit au Guatemala le renversement du gouvernement progressiste de Jacobo Arbenz Guzman par un coup d’Etat fomenté par la CIA et la United Fruit dont le président étatsunien Eisenhower était actionnaire, auquel assiste Ernesto Che Guevara, crucialement pour son orientation  communiste quand il rencontre Fidel Castro l'année suivante à Mexico.

En 1955 Castro est gracié par Batista qui tente d'appaiser les tensions politiques..Castro se rend au Mexique où il s'attelle à organiser l'opposition à Batista. Il récolte des fonds aux EUA  auprès de sympathisants pour sa cause amti-Batista.
En Décembre 1956 il débarque à Cuba à la tête d'une troupe armée de 82 hommes  avec pour objectif le renversement du dictateur. quelque jours plus tard une embuscade réduit sa troupe à 18 hommes. Il parvient néanmoins à convaincre les paysans de le soutenir pour renverser le pouvoir.
En 1959 Fidel Castro mène triomphalement ses troupes à la Havane après la fuite de Batista privé du soutien étatsunien.
En 1960 réforme agraire , nationalisation des biens fonciers et nationalisation des propriétés industrielles. Réplique étatsunienne par embargo commercial encore en vigueur.
En 1961 tentative déjouée de renversement du régime lors du l'opération de la Baie des Cochons . Castro réplique en installant des missiles nucléaires soviétiques sur l'île. La crise se résout par le retrait des missiles contre la promesse étatsunienne de ne plus attaquer Cuba et le retrait des ses missiles en Turquie. Castro a opéré le retournement d'alliance en s'inscrivant dans la belligérence de la guerre froide au coté de la Russie, comme une épine dans le pied étatsunien.

dimanche 27 novembre 2016

La primaire bisounours : on prend les mêmes et on recommence

Les bisounours gaullistes ont encore frappé avec une mise scène destinée à magnifier leur importance qui ne tromperais qu'un électeur né de la dernière pluie. En effet hormis le représentant du minuscule parti Démocrate Chrétien , ils étaient tous membres du gouvernement Sarkozy battu par le calamiteux Hollande dont la politique aventuriste comme dirait Brejnev a transformé la France en cible du terroriste islamique sunnite.

Pour ce faire les gaullistes ont cloné la réalisation des républicains étatsuniens alors que ces derniers mobilisent  régulièrement près de la moitié des électeurs contre à peine 20% pour Les Républicains français . La réussite tangible se situe dans quatre journées d'exposition médiatique nationale dédiées à leur parti, au risque de se voir bientôt neutralisées par d'éventuelles primaires de gauche.

Le discours de cette primaire n'a pas vraiment changé qui justifierais un retour en grâce électorale : abolitionisme entêté même après la vague d'attentats meurtriers , indifférence à l'égard de la droite souverainiste pourtant en poupe après la victoire trumpiste aux EUA que LR n'a pas vu venir , anathème contre la droite nationaliste malgré des progrès électoraux indiscutables alors qu'un nationaliste économique va occuper la Maison-Blanche.  Cette droite institutionelle s'avère uniquement capable de s'allier avec son principal rival socialiste alors que sa tâche reste précisement de le battre.

Les gaullistes refusent que la victoire passe par l'alliance sans excusive des diverses déclinaisons de la droite. Là-dessus les LR sont d'accord  pour persister dans l'erreur fatale de se battre simultanément sur deux fronts opposés , à droite et à gauche.  Dans ces conditions le pari de s'appuyer sur une démobilisation suffisante des électeurs socialistes rend la présence du LR au second tour incertaine. On s'achemine vers une présidence nationaliste et une assemblée de droite plurielle à prépondérance gaulliste si l'électorat musulman ne parvient pas à maintenir les socialistes en place.

En cherchant à s'imposer comme seule alternative à la gestion socialiste , les gaullistes exercent un chantage sur l'électorat français en proie aux attaques islamistes. Leur tactique se réduit à forcer la main de la droite non gaulliste au lieu d'embrasser même symboliquement les alternatives qu'elle préconise notament en matière d'immigration ou de justice pénale.  Les gaullistes imperméables à toute association des droites s'enferment dans une attitude de psycho-rigidité suicidaire.

Dans ces primaires les LR se révèlent des gaullistes mous qui ont brulé toutes leurs cartouches. Endossant les réformes des adversaires privant la Veme république de substance , ils s'avèrent incapables de l'adapter aux circonstances de l'actualité et nient l'existence d'alliés éventuels comme ce parti nationaliste modéré qu'est devenu le Front National.

Que le repris de justice "Ali" Juppé , comme ils s'est lui même nommé de façon clownesque , se retrouve au second tour en dit long sur la décomposition d'une classse politique gavée de financement public. Comme d'aucuns le souligne la probité exigée pour le plus haut représentant de la magistrature est bien moindre que celle d'un modeste agent de police : s'il y a lutte des classes c'est celle de la politique contre le reste , qui taille les lois à sa mesure . Le "Meilleur d'entre nous" a muté en plus corrompu d'entre nous. Rien que ce fait souligne le ridicule accompli de cette primaire.

Les LR en sont resté aux vieilles querelles entre gaullistes et pétainistes sans voir que l'opinion s'est retournée à propos de ces deux courants fondamentalement opposés. Désormais elle ne valorise plus autant l'oeuvre du  général putchiste de 1958 et juge sévèrement celle de ses successeurs de Pompidou à Sarkozy , pour l'opinion de droite le compte n' y est plus .

 En revanche les thèses nationalistes se voient chaque jour confortées par l'actualité économique et politique pour s'ètendre en profondeur des deux coté de la frontière.  On voit mal dans ces conditions combien de temps les social-démocrates vont résister à cette vague de fond.








dimanche 13 novembre 2016

Jorge Verstrynge et l'Alliance Révolutionnaire contre le Capitalislamisme en Crise

Contre l'alliance capital-islamiste de Wall Street , la City , les monarchies européennes et les pétro-monarchies du Golfe, la vieille alliance des révolutionaires nationalistes et marxistes renait En Espagne sous la direction idéologique féconde de Jorge Verstrynge et Podemos qui n'est pas sans rappeler le courant national-bolchevique imaginé par Ernst Von Salomon dans l'entre-deux guerres .

Jorge Verstrynge est un franco-espagnol professeur de sciences politiques qui fut dirigeant d'un parti fondé par le ministre de Franco Manuel Fraga , Alianza Popular. Postérieurement orienté vers le national communisme, il s'allie avec Iglesias , l'activiste néo-communiste madrilène représentant aux Cortes espagnoles.