Le Jules derrière Marine, la dauphine divorcée avec famille à charge que l'on plaint plus qu'on n'envie à l'image de la France d'aujourd'hui, Louis Aliot reflète assez fidèlement l'inconfort de sa position.
Son meilleur atout sans doute se trouve dans l'intégrité à sa cause, un héritage de famille.Il est en outre piquant qu'un de ses grand-pères soit juif d'afrique du nord étant donné les fameux dérapages verbaux de son président d'honneur.
Il se voit propulsé sur le devant de la scène en n'ayant prouvé que des aptitudes à gravir les échelons d'un parti politique financé par l'état et à se maintenir 13 ans dans un conseil régional. N'en déplaise à ses partisans, il apparait comme un politicien de carrière à l'expérience limitée, avec cependant des convictions guères mises en doute.
Non que ses oeuvres soient insuffisante mais les concurrents acharnés de son parti lui imposent une armure à la taille d'un président d'honneur autrement plus expérimenté.
En effet, à défaut de rompre le cordon sanitaire lui interdisant toute alliance, son parti se voit obligé de vaincre sous peine de rester dans l'ombre. Peinant à se frayer une chemin dans les collectivités locales trop souvent accaparées par des adversaires irréductibles, il mise son va-tout sur une élection générale comme les législatives ou la présidentielle.
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