samedi 19 novembre 2011

Zapatero un incompétent dangereux

Les élections générales espagnoles nomment au scrutin de liste les représentants du peuple aux Cortès de Madrid qui éliront le chef du gouvernement. Les chefs des deux partis majoritaires bénéficient d'un maximum de visibilité au cours d'une campagne oú ne voit guère les candidats hors la figuration dans les réunions électorales oú officie comme tête d'affiche le dirigeant du parti au niveau de la communauté régionale autonome éventuellement renforcé par son secrétaire général. Tout cela financé sur fonds public, la liste au scrutin entre les mains du parti ne laisse guère de place pour des personnalités sortis du rang des notables ou jeunes loups de la carrière. Ainsi un député peut occuper son siège durant trente ans sans jamais faire campagne ni se distinguer aux Cortès.

On en arrive ainsi a Monsieur Zapatero qui, à part donner des cours de droit pendant un an après l'obtention de son diplôme universitaire n'a rien connu d'autre qu'un siège de député avant de prendre les rênes du gouvernement pendant deux législatures.

C'est dire l'inconfort des espagnols devant ces institutions démocratiques somme toute nouvelles pour eux après l'ère franquiste et les courtes expériences républicaines des deux siècles précédents.

Bizarrement élu quelques jours après les attentats terroristes du 11 mars 2004 tuant 191 personne alors qu'il était donné perdant, Monsieur Zapatero, arrivé au gouvernement avec 10% de chômage, une économie florissante et des comptes sous contrôle, en repart avec près de 24% de chomage, l'économie au point mort, des comptes en perdition et sans aucun point à son actif.

Certes la crise mondiale est passée par là mais d'autres pays européens ont été relativement épargnés qu'ils soient ou non membres de la communauté européenne et de l'Euro. Le taux de chomage double celui du portugal, triple celui de l'Italie et surpasse de 40% celui de la Grèce sans que les mesures prises puissent infléchir la tendance.

Avec cela, le chef de gouvernement et sécrétaire général du PSOE se prétendait le candidat de la classe sociale ouvrière, alors qu'il ne représente plus que les employés de la fonction publique et des collectivités locales arcboutés sur leur sécurité d'emploi et les augmentations automatiques de salaire.

Soumis aux pressions de toute part et privé des soutiens marginaux dont il disposait il s'est vu obligé d'anticiper les élections législatives en cédant la place au ministre de l'intérieur, Monsieur Rubalcaba ayant définitivement écarté son chef.

Le 20 novembre, ce sera encore une fois au peuple espagnol de sauver leur état en le libérant des griffes du socialisme.

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