lundi 20 février 2012

De la Succession de la Gouvernance Nationaliste en Espagne

La gouvernance nationaliste a survécu dans les institutions en l'Europe à travers la monarchie d'Espagne dont le roi Juan-Carlos I désigné par Franco l'allié d'Hitler et de Mussolini fut plebiscité par référendum. Le rétablissement de la monarchie montre la volonté de revenir dans le sillon paisible des institutions d'avant la guerre civile et la dictature qui en fut la suite logique. Elle justifie la cause de la rebellion nationale contre le processus révolutionnaire de 1936 surgit après des élections contestées.

Les historiens débatent encore si la guerre civile était inévitable. De la réponse à cette question émane le positionnement sur l'échiquier politique.

Une légitimité monarchique se renforçant à la mesure des échecs successifs de la gestion du parti socialiste héritier de la II republique. Le cas de corruption apparu dans la famille royale ne fait que reflèter la situation calamiteuse du pays après un cinquième mandat de gestion socialiste dont le président finit invariablement sur un chômage à 25%.

Après la transition depuis la dictature, le tour social-démocrate pris par la monarchie parlementaire sur fond de terrorisme séparatiste basque ne satisfaisant ni l'opposition socialiste ni les secteurs militaires influents ni même le Roi d'après les rumeurs persistantes, un coup d'état militaire avorté eut le lieu le 23 février 1981 avec la participation du PSOE en plus de l'assentiment du Roi, toujours selon les dernières rumeurs.

La tentative échouée aboutit néanmoins à un retournement de l'électorat qui porta le parti de gauche au pouvoir l'année suivante alors que sa présence s'estompait dans les sondages. Un phénomène se reproduisant en 2004 après un attentat terroriste le 11 mars alors que ce parti gisait par le fond dans l'opinion.

Coincidences pour le moins troublante quoique dans sa ligne de conduite historique, son accession au pouvoir se produit invariariablement après une période de trouble oú il se trouve mélé de près et ne bénéficie pas d'un soutien suffisement important pour vaincre à la loyale, comme en 1936, 1982 et 2004.

Les trois premiers mandats successifs de gauche se sont soldés par un chômage à 25%, qu'a réduit à 10% les deux suivants du parti Popular, efforts réduits à néant par deux nouveaux mandats socialistes retrouvant les 25% de chômage, devenus leur signature.

L'intégration progressive dans l'Union Européenne n'a fait qu'agraver la gangrène de la corruption du triumvirat politique, syndical et fonctionnaire sous la houlette du PSOE.

Aucun des successeurs de Franco n'a approché de près son bilan économique, aux niveaux du chômage, de la sécurité, du déficit ou de la dette, au contraire la dernière présidence a lessivé les finances au frais de l'Union Européenne qui n'est pas dotée de pouvoir de contrôle.

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