La Corée du Nord donne depuis 60 ans le spectacle du stalinisme, une façade rutilante cachant le règne par la terreur communiste que l'ex-cuisinier japonais du précédent dictateur décrit par le menu dans un article de GQ comme témoin en première loge.
La paradoxe c'est que ce régime inique survit de l'aide humanitaire sous l'égide de l'ONU qui perpétue ainsi la tyrannie et soulage le PC chinois du fardeau Nord-Coréen.
La Chine a répliqué en tout point le modèle soviétique se constituant un rideau de satellites en commençant par la Corée du Nord conquise de haute lutte grâce à l'armée chinoise et l'armement soviétique, puis le VietNam, le Laos et le Cambodge.
Une sorte de coussin contre une éventuelle nouvelle invasion depuis le sud à l'instar de l'URSS couvrant son front ouest.
Quand l'allié ex-soviétique de la Chine est en difficulté sur le front international, comme il y a quelques semaines chez son client syrien avec une menace d'intervention des EUA contre de supposées armes chimiques, il lui suffit de demander à son partenaire extrême-oriental le tir de quelques missiles nord-coréen en direction du Japon pour que la tension retombe au moyen-orient.
Kim-Jung-Un à encore quelque répit devant lui,surtout que l'idylle ne se tarit pas avec l'extrême-gauche européenne, dont le voyage en Corée du Nord constitue aujourd'hui un voyage initiatique.
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