jeudi 18 juillet 2013

18 juillet 1936 soulèvement militaire nationaliste en Espagne

Après l'assassinat politique du chef de la droite et les fraudes électorales qui donnèrent la victoire au front populaire espagnol, après la tentative échouée de rebellion communiste de 1934, la dernière solution disponible pour éviter une révolution bolchévique en cette anée 1936 était le soulèvement militaire.  Il donna 40 ans de paix à la péninsule et s'acheva dans le plein emploi et à l'enviable 8éme rang dans la communauté internationale et cela en l'absence d'aide extérieure.

Généralissime Francisco Franco

Le général Franco renouait avec la tradition gréco-latine de 15 siècles de l'empire pagano-chrétien: quand l'empereur faisait l'affaire il désignait son successeur sinon il était violemment déposé par des militaires qui acclamaient alors un des leurs pour lui succéder, le rôle du sénat s'estompant avec les années. Ce fut exactement ce qui arriva en Espagne entre 1936 et 1939.

Jose Antonio Primo de Rivero, théoricien du nationalisme espagnol

Ce système de succession permit de brasser l'élite pour placer à sa tête des gens de toute condition et provenance avec une forte proportion de militaires, de l'affranchi au monarque et de l'oriental à l'occidental, ce qui garantissait sa représentativité aux yeux du peuple.

Constantin, premier empereur romain chrétien

 L'empire chrétien perdura à travers ses différents avatars européens et coloniaux jusqu'à la décolonisation des années 1960, aujourd'hui les derniers vestiges sont représentés sans doute en France avec ses territoires d'outre-mer et en Russie, fédération de peuples divers régis sous le même sceptre trempé dans la culture chrétienne.

Le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 confirma cette forme politique persistante dans l'âme européenne où elle jouit d'une indéniable popularité.

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