La situation précaire de l'entrepôt des tiges combustibles consommées du réacteur 4 dans la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, le seul des quatre dont le coeur n'a pas fondu, rend leur transfert et déconcentration impératives mais la corosion par l'eau de mer du tsunami rend impossible leur extraction automatique. Le moindre bris de tige proquerait une réaction en chaine, semblable à un feu nucléaire inextinguible.
Trois coeurs fondus et affaissés jusqu'on ne sait où, un sol contaminé et lessivé vers la mer par le ruisselllement continu des eaux amonts et 11 000 tiges consommées en état précaire. Deux ans et demi après l'accident le gouvernement japonais continue de laisser au propiétaire du site, la société Tepco manifestement dépassée, la responsabilité du retour à la normale, ce qui semble illusoire et dangereux.
Réacteurs de Fukushima Daiichi
La semaine dernière le site l'a encore échappé belle avec un super-typhon rasant les côtes et un nouveau tsunami d'ampleur réduite. Les japonais doivent en appeller officiellement à l'aide internationale pour tenter de récupérer le site, car ils ne sont pas en état d'y parvenir. C'est ce qu'en disent des spécialistes internationaux.
http://www.counterpunch.org/2013/10/25/the-global-threat-of-fukushima/
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