L'histoire des relations houleuses entre chrétiens et juifs. Le mondialisme c'est le l'oeuvre du noachisme, une doctrine élaborée par des rabbins à l'intention des gentils qui nie le messianisme, la trinité et la Vierge Marie, selon l'auteur qui en veut surtout à Vatican II.
Ce noachisme évoqué par Pierre Hillard a rapidement entrainé la perte de ses instigateurs puisque les premières persécutions de juifs par des chrétiens furent lancées par les wisigoths ariens maîtres de l'Espagne, ce qui est consigné dans le IIIeme concile de Tolède de 589. Un fait qui n'est pas sans répercussions car les premières expulsions de juifs vers l'Afrique du Nord par l'église conciliaire sous les rois wisigoths précèdent de peu l'apparition du mahométanisme. Les conciles régionaux post-empire romain réunissant évêques d'italie, d'Hispanie et de Gaulle, avant la conversion des wisigoths au catholicisme, attestent que juifs et chrétiens trinitaires vivent en bonne intelligence et prospèrent, ensuite les conciles prononcent l'expulsion vers l'Afrique de juifs contrevenants, puis signalent l'apparition d'envahisseurs venus d'Afrique, les ismaeliens (voir Jean Juster disponible sur Histoireebook.com).
On le voit, le noachisme des ariens, esprit du mondialisme selon le conférencier , a d'abord signifié la perte de ses instigateurs, d'où la relative importance qu'on peut lui accorder, non sans analogie avec l'hypothèse du mahometanisme instigué par le judaisme en réaction au christianisme sous domination arienne qui s'est retourné contre l'envoyeur. Enfin l'église n'a jamais cessé d'être en conflit, entre la fin des persécutions chrétiennes contre les païens et le début des persécutions chrétiennes contre les juifs, autour de 350 - 550, l'église pourchassait les hérétiques et ne fut pas à l'abris de grand scandales, comme celui de Priscillien.
A l'époque contemporaine, le retour de la persécution des juifs sous la férule allemande a suscité le lobby juif en Amérique du Nord en 1939 tandis que l'Holocauste des juifs par les germaniques a justifié l'avènement du noachisme comme doctrine des Nations-Unies. Comme les wisigoth venaient essentiellement des balkans et que le nazisme prolonge Martin Luther dans sa conception du judaïsme, on voit que la doctrine conçue pour la perte des chrétiens n'a pas cessé d'être celle des juifs avant de devenir l'instrument de leur renaissance en 1948.
Enfin la citation de l'Apocalypse hors-contexte par le conférencier n'apporte rien au débat. Pour survivre à l'holocauste des juifs l'église tente la cohabitation harmonieuse avec les autres religions pour autant que celles-ci l'acceptent, la conditions des coptes d'Egypte nous démontre quotidiennemt le caractère barbare de la persécution religieuse, qui fort heureusement semble avoir cessé depuis la déposition du président des Frères Musulmans.
Vatican II se justifie non pas par la supposée défaillance de l'église mais par celles de ses principaux soutiens étatiques, alliés à leur corps défendant des instigateurs de l'holocauste des juifs, tout territoire catholique allié ou collaborateur du nazisme. Vatican II ne cherche qu'à renouer avec la tradition ecclésiale conviviale des conciles pré-wisigothiques.


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