mercredi 13 mai 2015

Under The Dome, reportage chinois interdit sur la destruction de l'environnement en Chine

Le Parti Communiste Chinois semble bien avoir détruit le pays dont il s'empara par la force en 1949 après 40 ans de guerre civile, en plus d'annexer le Tibet dont il a réduit la partie du peuple qui ne s'est pas enfuit à un statut inférieur en droit, en plus de fomenter les guerres de Corée et du Vietnam qui n'auraient pas eu lieu sans son soutien.

Un reportage audiovisuel d'une journaliste pékinoise vu par un tiers des internautes de son pays soit 175 millions de personnes, interdit après quelques semaines par la censure ,  confirme en image et en chiffres ce que depuis des années la presse occidentale dénonce: l'indifférence criminelle du PCC pour l'environnement soumis aux priorités u développement industriel à la fois anarchique et planifié.

L'atelier du monde est resté aux années cinquante de l'Europe en matière de protection de l'environnement, celles du fog sur Londres et des décharges sauvages. La plupart des acieries sont dépourvues de license donc de normes de production, les fermer envoierait des centaines de milliers de travailleurs à la rue et risquerait une révolution. Le reste de l'industrie est à l'avenant, en plus du charbon non lavé et de mauvaise qualité qui fait tourner les usines, la Chine ajoute dix millions de voitures par an à son parc automobile, beaucoup livrées avec de faux certificat de conformité, de toute manière le carburant de mauvaise qualité interdit de régler les émissions de particules lourdes.

Dans les provinces industrielles 80% à 90% des cours d'eaux sont pllués et 50% de l'eau impropre à tout usage par les déversements d'égouts, chimiques et épandages. En plus du barrage des Trois Gorges dénoncé comme une catastrophe écologique.

Une chappe fumigène irrespirable et indissipable recouvre désormais la moitié industrialisée du pays, il est ainsi impensable de sortir sans son masque à Pékin où plus de 200 jours par an le taux de particule explose la limite acceptable, à l'image des 74 grandes villes du pays .

Un cadre de Sinopec déclare que la société qui l'emploie est tres grosse en effet, mais ce n'est que de la graisse et aucun muscle. Une sentence qui va comme un gant á la Chine.

La journaliste évoque même la manière dont le pays est dirigé, la corruption généralisée qui y règne, les 64 millions de logements neufs vides, la nécessité du civisme individuel, de s'inspirer des méthodes appliquées à Londres et à Los Angeles qui a multiplié par trois son parc automobile en trente ans tout en diminuant de 75% les émissions nocives.

Enfin l'occidental se doute bien que c'est le totalitarisme qui est en cause, où tout se décide de haut en bas  en sens unique. Tout chinois qui en a les moyens s'enfuit à la première occasion de son pays rendu invivable pour s'établir dans un pays déprimé démographiquement et moins détruit que le sien.

C'est à cette aune qu'il faut juger les grandiloquents projets de nouvelle route de la soie que la propagande du régime vante, ses velléités de conquêtes dans le pacifique, son rapprochement avec la Russie, c'est une classique fuite en avant devant l'amoncellement des nuages , au propre comme au figuré ,à l'intérieur du pays.

Ce n'est certainement pas l'empire qui s'effondre. en tout les cas pas celui qu'on croit.


Under The Dome, par Chai Jing, 2015


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