dimanche 25 mars 2018

Que reste-t'il de la médecine?

Les médecines alternatives doivent-elles être disqualifiées  ?

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/04/01/les-medecines-alternatives-doivent-elles-etre-disqualifiees_5279398_1650684.html#zcIXQdjZdtz7T0P3.99

La médecine conventionnelle doit-elle être disqualifiée?

Dans la mesure où l'Ordre des médecins a hissé cette catégorie socio-professionnelle au premier rang par le revenu et le prélevement obligatoire, on est en droit de le demander.

Après le passage du food movement lancé dans les années 1970 dans les Amériques entre autres par l'auteur de The China Study Colin Cambell , après la redécouverte de l'hygiénisme d'Arnold Ehret, il ne reste plus rien de crédible de la médecine conventionnelle pour la bonne raison qu'elle n'a jamais existé dans la mesure où l'on n'est jamais sûr de l'origine de la guérison, fût-ce les ressources physiologiques du patient ou le remède du médecin, ni même si une solution hygiéniste aurait convenu.

Par la grâce des fonctions d'auto-défense du vivant on a toujours l'intuition d'éviter de tomber malade (schématiquement on suit les règles hygiénistes), pourquoi on tombe malade ( on ne les suit pas ou une cause psychosomatique intervient comme la perte d'un proche, un échec personnel), comment guérir ( on retourne aux règles hygiénistes ou on surmonte la cause psychosomatique ) et pourquoi on ne guérit pas ( on ne retourne pas aux règles hygiénistes ou on ne surmonte pas la cause psychosomatique) . Certains médecins figurent parmi ceux qui soutiennent la redéfinition de la médecine: son avenir ne serait plus allopathique, la guérison ne coûterait rien et s'avérerait conforme à la sagesse antique et propice à l'environnement.

Que la recherche biologique, biochimique, anatomique ou physiologiqu aient permis d'entrevoir à peine la mécanique du vivant n'implique pas que la médecine puisse supplanter ses fonctions d'auto-défense et d'auto-réparation quand il ne s'agit pas de traumatisme où la chirurgie intervient.

S'il reste quelquechose de la médecine ce serait la chirurgie réparatrice, à la limite on pourrait ne garder que cette dernière en y reconvertissant la première.

S'il reste quelquechose de la médecine ce serait la conviction que la pharmacopée ne sert pas à grand chose tout au plus comme effet placebo. L'art de la médecine consiste alors à rechercher la guérison sans l'aide de la pharmacopée mais à l'aide des ressources physiologique du patient et de quelques principes hygiéniste sachant que la nutrition en fait partie.

Naturellement il n'y a point de médecins chez les milliards d'animaux cela n'empêche pas que certaines espèces  comme les Tortues de Galapagos vivent des siècles. Chez les animaux sauvages les maladies sont rarissimes, un crocodile s'avère aussi fort à 6 ans qu'à 70 ans, il  meurt problement d'épuisement ou subitement d'un arrêt cardiaque.

En même temps on est jamais sûr de rien, en supposant de faire tout comme il faut, une ancienne blessure, un malformation congénitale, un défaut génétique, une cause psychosomatique peuvent soudainement déboucher sur une issue fatale donc tout peut toujours arriver.

Le médecin reste alors nécessaire ne serait-ce que pour le rappeller.

Le peuple Hunza établi á la frontière sino-pakistanaise en donne la preuve grandeur nature par leur santé robuste et leur longévité extrême tout comme les régions rurales de l'ètat indien d'Orisha que les artifices du modernisme n'ont pas encore atteint.

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