La pratique du milieu permet à Zemmour de jouer avec plusieurs coup d'avance en réalisant le sans faute au moment où ça compte. Il continue à pulvériser ses adversaires individuellement ou groupés. La dernière victime, le Président Macron lèche encore ses plaies.
Normalement on entend dire en cas de doute préférez l'original mais ici la copie est incomparablement meilleure au point de le faire oublier. On se rappelle que le RN a le don de chasser ses plus talentueux compagnons de route, les plus récents Messinha et Philippot. A ce train Zemmour va ranger tout les mécontents derrière sa bannière.
Le LR reste victime d'un système politique retaillé par la gauche en sa faveur, notamment le financement public des partis dont il n'avait nul besoin, il risque de s'en apercevoir trop tard. Les candidats les plus dynamiques n'en bénéficient pas, Macron n'en eut pas besoin pour gagner, quand le LR finira-t'il par comprendre que cette mesure le dessert?
La France a encore la faculté de passer outre quand ses voisins ne sont pas tous si bien lotis. Ainsi en Espagne la rente politique fossilise le débat au point d'en arriver à la rupture constitutionnelle. Elle ne peut se permettre ce luxe encore moins.
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