La droite villieriste apparait si typique en la matière; forte en gueule mais faible au pouvoir, dépassée même. Entre la gauche et la droite se tient le capitalisme dont Macron lui-même, une doctrine économique qui vénère le marché et ne veux sutout pas de frein à son appétit, ni d'interventionisme sauf pour la repêcher quand elle se noie. Le capitalisme quand à lui ne fait pas office de politique encore moins de politique économique, il n'en fait qu'à sa tête et l'U.E. à travers l'Euro en est le plus parfait exemple avec sa banque centrale buffet à volonté pour les banques et les grandes entreprises de préférence cotées en bourse.
En France une classe de commerçants a entrepris récemment avec un succès indéniable d'acheter une majorité politique à sa botte à travers la presse et les médias en général. Elle a horreur du vide au pouvoir. Elle achète du temps de cerveau disponible et cela marche! Plus personne n'ose formuler de programme politique conservateur digne de ce nom pour peu qu'il en ait jamais existé en Europe. surtout pas à son extrême paradoxalement. Faut-il s'en plaindre se demande-t'on.
Ah si! Zeymour, marqué par le confessionnalisme religieux au point de lui nuire, gaulliste cru, pour le petit commerce contre les grandes surfaces envahissantes, pour l'industrie de l'armement, contre l'islamisation, l'idéologie woke, que du raisonable en somme, mais une candidature surgie des décombres d'une guerre fratricide qui morcelle encore plus sa base électorale.
Que reste-t'il d'une idéologie distincte de la gauche aujourd'hui? Avant tout la reconstitution d'une classe dirigeante patrimoniale, héréditaire, moins basée sur le mérite, le critère principal de la théorie républicaine, que sur la volonté de gouverner son prochain au nom de la classe sociale. Le retour de l'hérédité comme critère de distinction, de l'aristocratie comme condition de stabilité et du clergé comme indispensable compagnon de route afin de consolider l'état style ancien régime.
Un rêve inaccessible dans une démocratie effénée qui reconnait des droits à tout vagabond ayant franchit la frontière clandestinement.



