Il s'agit d'une vidéo de lapidations publiques au cri de "Allah Ouakbar", en présence d'un clergé shîite, en costume de Mollah iranien. La vidéo semble postérieure à 1975.
M. Meyssan a démenti la peine de lapidation dans la république d'Iran en produisant une déclaration du porte-parole du ministère de la justice:
il mettait au défi ces personnalités sionistes de trouver un texte de loi iranien contemporain qui prévoit la lapidation.
M. Meyssan pour sa part, postule:
le système judiciaire offre donc des garanties bien supérieures à celles des juridictions françaises, et les erreurs y sont beaucoup moins fréquentes.
La peine capitale est souvent prononcée, mais très rarement appliquée.
La lapidation, qui était en vigueur sous le régime du Shah, et encore quelques années après son renversement, a été abolie par la Révolution islamique.
Or, l'organisation non gouvernementale Amnesty fait état dans un rapport sur la peine de mort dans le monde en 2009, sans citer de source:
Les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont le taux d’exécutions par habitant le plus élevé au monde. L’Irak arrive en tête, suivi de l’Iran, de l’Arabie saoudite et du Yémen.
En janvier 2009, un porte-parole des autorités
judiciaires iraniennes a confirmé que des exécutions par lapidation avaient été pratiquées en décembre 2008, déclarant que la consigne concernant le moratoire n'avait aucun poids juridique et que les juges pouvaient l'ignorer.
Ce que M. Meyssan reproduit des déclarations du gouvernement iranien n'est en rien contradictoire avec le rapport d'Amnesty, mais son interprétation l'est. Ici, la désinformation présente les faits de manière à permettre leur interprétation fallacieuse, par exemple la peine capitale serait tres rarement appliquée en Iran.
Toutes ces déclarations sont contradictoires mais si Amnesty rapporte la vérité, les juges iraniens ont toute latitude pour appliquer la sharia coutumière bienqu'absente des textes officiels, illustrant leur application toute relative.
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