mercredi 29 décembre 2010

L'Alliance Islamo-Gauchiste



Il va bien falloir aborder le sujet après le faisceau d'indices convergents auxquels nous sommes exposés.

En 2004 les Nations Unies prennent l'initiative apolitique de l'Alliance de Civilisations réunissant 106 pays et 17 organisations internationales, dont les Etats-Unis, dédiée au rapprochement de l'Occident et l´Islam sous le patronage de l'Espagne et la Turquie. Un pays y brille par son absence, le Vénézuéla alors que l'OCI y figure au grand complet.

Contestant le leadership mondial de circonstance de Zapatero sur la gauche, Chavez l'a doublé pour assoir sa propre alliance avec Téhéran sur des contrats tangibles de coopération autour de la défense de leur ressources pétrolières érigeant chacun un mur idéologique à la manière de l'Arabie saoudite.

Ainsi naquit l'axe Caracas-Téhéran alors que la popularité du président Chavez dans les rangs de la gauche européenne ne baisse pas contrairement à ses résultats économiques.
Axe vrillé cependant puisqu'il y a sans nulle doute Takkya chez un partenaire et concurrence idéologique patente, en effet la République Islamique d'Iran a notoirement pendu à des crocs de boucher les communistes du parti Toudeh et continue à présent de persécuter les syndicalistes iraniens. Cela n'empêche nullement la présences de bases iraniennes secrêtes dans la jungle du vénézuéla, ce qui ne manque pas d'interpeler quand on sait les vues de Chavez sur Kourou. Cependant l'axe Caracas-Téhéran contribue à lever le tabou d'une alliance contre-nature.

Paralellement en Europe la construction de Mosqués se voit facilitée par des mairies principalement de gauche, indulgentes comme les médias affidés envers les manifestations islamiques, les appels du pied electoral aux communautés musulmanes ne se comptant plus car la gauche en régression sur tous les fronts se cherche de nouveaux alliés, le filon écologique s'épuisant. Il est tentant de se dire que tout cela s'accorderait avec l'Alliance de Civilisations si le terrorisme islamique ne s'intensifiait pas comme le récent attentat raté de Stockolm la démontré.

Il y a donc matière de constater qu'il s'agit d'une politique concertée aux niveaux national et international, accélérée par l'identité de vues parmi les partis européens de gauche auxquels les sociaux-démocrates comme l'UMP emboitent le pas pour ne pas être en reste. Ainsi le principal soutien extérieur de Zapatero s'avère le parti socialiste Français dont il s'inspire quand il est à court d'idée ce qui arrive souvent, bien que ses mesures économiques réduitest à des interventions dans le porteuille des familles selon les disponibilités budgétaires, fussent tentées sans succès par les socialistes français. En retour ceux-là ne lui ménagent pas leur soutien, comme Ségolène Royal après les qualificatifs de Sarkozy envers le chef du gouvernement espagnol.

Enfin au delà des contingences électorales, l'élan primal qui rapproche les gauchistes des islamistes que tout parait opposer, c'est bien entendu le butin à piller, l'apétit pour les richesses d'autrui, celles de l'OCDE en commençant par l'occident, comme l'histoire et l'actualité de ces deux idéologies somme toute très semblables, le prouve.

sources
Nations Unies
Alianza de Civilizaciones

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Les commentaires sont soumis au filtrage anti-publicitaire de l'hébergeur