vendredi 4 février 2011

Déprédations sur le patrimoine du christiannisme de France



Il est courageux le prêtre Gabriel Picard d’Estelan quand il conclue "Quant à l’église Saint-Jean, il est prévu de la réhabiliter dans un délai relativement cours pour en faire un bâtiment flambant neuf, s’élevant au cœur de la cité comme un signe de paix, d’accueil et de prières".

Grâce aux sauvageons, il a gagné la restauration de son temple.

Saluons donc la circonspection de sa réaction contre les actes impies signés prétenduement du nom de l'Islam en tenant compte de la dégradation du contexte économique toujours fondamental.

Il argumente de façon compréhensible que cette religion n'est pas obligatoirement mauvaise et qu'il ne faut pas s'interdire de dialoguer, bienqu'il se retrouve en première ligne d'une guerre de religion picrocholine que certains cherchent lui imposer.

Ces actes impies lourds de menaces plus graves risqueraient d'envenimer la discorde s'ils n´étaient suivis de réponses au delà de la parole: la restauration de l'église saccagée.

Il s'agit de connaître les perpétrateurs des tels actes impies, soit des musulmans marginaux espèrant sans doute une réplique à leur mesure dans le but de nourrir une guerre de religion picrocholine, soit de vulgaires imbéciles désoeuvrés de l'état-providence, ou encore des musulmans "mainstream" encore plus inquiétants.

L'histoire est constellée de désordres public non résolus dégénérant en révolte, puis en révolution.

L'état laïc se trouve face au dilemne de préserver une tradition contre laquelle il s'est confortablement adossé, ou de l'ignorer, confiant en ses seules fondations pour se maintenir debout.

La situation pourrait préter à rire si elle n'était le symptome d'un mal autrement plus sévère, la perte de lien civique qui affecte chacun.

A se demander s'il reste des paroissiens à cette église ou des villageois attaché à leur héritage traditionnel.

D'un coté le pacifisme chrétien se voit une fois de plus mis à l'épreuve avec la persécution pour horizon, de l'autre les républicains n'élèvent plus leur voix en défense de leur patrimoine culturel.

Il est vrai que traditionnellement la défense de la chrétienté était dévolue à feu la noblesse, relayée par l'élite républicaine quand celle-ci a conquis et colonisé l'Islam.

Puisque l'avènement et l'effondrement du communisme a fait le lit de la renaissance du fanatisme, les chrétiens et les républicains attachés à leur propre tradition devront payer le prix pour la défendre, à défaut de troisième voie. Il existe encore à cet effet des partis politiques, associations et entreprises notament médiatiques, donc a nous de jouer et continuons de motiver les troupes en intégrant les désoeuvrés, on a rien sans rien.

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