L'armée Française a capturé le dictateur Gbagbo pour le remettre aussitot entre les mains de la milice de son opposant Ouattane, un assemblage hétéroclite de musulmans ivoiriens, mercenaires du Libéria, du Burkina, soutenu par le Nigéria. Cette milice s'est signalée surtout par les exactions commises sur la population sans défense, auxquelles faisaient echos celles perpétrés par les forces restées fidèles au président déchu.
Cette intervention de Licorne a mis fin aux massacres dont les proportions peuvent atteindre en Afrique la dimension de génocide.
Ainsi sont vengés les neuf soldats français tués le 6 novembre 2004 à Man et Bouaké dans un bombardement ordonné par le prisonier, culminant une campagne contre les ressortissants français dont plus de 8000 durent quitter le pays après l' assassinat de membres de leur communauté. Ce proche du parti socialiste français et membre de l'internationale du même nom, dont le jugement est désormais attendu, jouissait malgré tout du soutien sans faille de socialistes français comme Lang, Cambadelys, Leguen, Dumas et Emmanuelli.
En 1999 le premier ministre Jospin s'était opposé a une intervention militaire contre le putch du géneral Gueï qui avait ouvert la voie à la présidence de Gbagbo. D'une certaine maniére, l'affrontement entre l'UMP et le PS par indigènes interposés sur le territoire de Côte d'Ivoire s'est soldé par la capitulation sans condition du PS.
Ouattane en revanche bénécie de l'appui de personalités de l'entourage du président français, comme Martin Bouygues et Jean-Christophe Miterrand. En effet, sa femme française Dominique Nouvian, veuve Folloroux, une des maitresses préférées d'Houphouet-Boigny dont elle gérait la fortune immobilière, ne posera certainememt pas d'obstacle à la reprise des relations amicales entre les deux pays.
Cette victoire augure favorablement pour Sarkozy en vue des élections présidentielles.
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