mercredi 15 juin 2011

Le charlatanisme philosophique dans la corruption politique

Sans doute la corruption du vaincu atténue la vigilance du vainqueur sur ses propres sbires, paralysé par la peur que le travers fatal à l'ennemi ne l'envahisse à son tour.

Un universitaire professeur de philosophie à gage paresseux et corrompu touche un salaire confortable sans jamais travailler depuis sept ans (400 000€) par la procédure administrative de décharge prévue à cet effet, agrémenté du traitement de membre du Conseil Economique et Social pendant cinq ans oú il suffit de signer la feuille de présence pour en toucher les émoluments, avec en dessert des indemnités de chef d'un autre comité Théodule nommé par le gourvernement, le tout portant jusqu'à 10 000€ sa rémunération mensuelle par l'état, hors de sa période ministérielle.

Un comité formé d'une direction rémunérée et composée d'admirateurs poussant la flagornerie jusqu'à la publication de deux livres dédiés à la pensée du chef, et de bénévoles se réunissant une fois par mois, l'activité de l'ensemble se résumant à pondre un rapport par an.

Un cas entre 80 000 selon la Cour des Comptes. Voici le moraliste aux cheveux longs Luc Ferry, le tartuffe philosophe inventeur de l'école du charlatanisme.

Il y avait certes un zeste de tactique dans la propulsion de Luc Ferry dans le cercle du pouvoir, ne serait-ce que pour abattre la prétention à l'hégémonie intellectuelle de l'adversaire politique. Seulement à examiner sa bibliographie, on n'y trouve guère de quoi le distinguer du troupeau des philosophes apointés du ministère de l'éducation nationale.

Les "euvres" du sieur L. Ferry, prennent tout leur sens à la lumière de la vie du "philosophe".

Apprendre à vivre : Traité de philosophie à l'usage des jeunes générations
Glandouiller en fac le temps nécessaire pour obtenir un diplôme de philosophie car il se monnaye très bien dans la fonction publique, en visant le gros lot de l'Education Nationale: le traitement confortable à vie sans jamais travailler.

La révolution de l'amour
Un bon salaire sans travailler ça laisse le temps de draguer.

Qu'est-ce qu'une vie réussie
Toucher un salaire de cadre sans travailler après avoir glandouillé en fac et au lycée.

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Comme à force de ne rien faire on fini par s'ennuyer, une lecture roborative aide à déculpabiliser.

Vaincre les peurs : La philosophie comme amour de la sagesse
La peur de se faire prendre en trichant, les questions sur l'emploi du temps et la suspicion légitime du travailleur envers l'oisif sont autant de tracas dont il faut savoir se défaire quand on souhaite vivre des impôts indûement.

L'Homme-Dieu ou le sens de la vie
A vivre confortablement de l'argent public sans rien faire on se prend pour Dieu.

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Quand on a le temps de révasser, ça peut mener loin.

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