samedi 12 novembre 2011

Conséquences d'une attaque de l'Iran par Israel

Il s'en suivrait une nouvelle guerre froide entre l'occident pro-israelo-américain et l'ex-camp soviétique, par l'intermédiaire du terrorisme musulman et du contre-terrorisme occidental. Les minorités non-musulmanes sous régime islamique seraient aussi frappées. Seul le camp occidental serait victime du terrorisme musulman, l'ex-camp soviétique s'abstenant de participer militairement. Le financement du terrorisme proviendrait des pays musulmans historiquement pro-américains ne sachant plus à quel saint se vouer.

Après un nouveau rapport de l'AEIA doutant des fins véritables du programme nucléaire iranien, une vague de réactions s'est fait jour à travers les principales capitales du monde illustrant la permanence des blocs de la guerre froide où l'Iran a changé de bord pour rejoindre celui de la Russie.

Le président iranien proclame son innocence devant la foule en arguant qu'il perdrait sa crédibilité si l'Iran développait un arsenal nucléaire quand deux bombes ne pourraient rien contre les 20 000 dont dispose l'adversaire. Loin du fanatique désespéré il se tient fermement dans les bornes de la raison.

Même si comme le dit le chef persan l'Iran commettait la folie de développer une bombe atomique, on peut se demander si une opération bellico-préventive israelienne serait acceptable surtout quand ses plus proches alliés se montrent irrités par l'intransigeance du dirigeant juif.

Géopolitiquement ce n'est pas Israel qui menace ses voisins mais bien le contraire. Ce pays n'a pas eu besoin de croire que l'Irak ou la Syrie développaient un arsenal nucléaire pour attaquer leur centrale d'essai. Donc peu lui importe les intentions, la simple éventualité devient une menace passible de rétorsion.

Tant que l'attitude hostile de ses voisins et de l'Iran se maintien, Israel reste fondé à poursuivre sa doctrine de prévention.

Si on peut expliquer aisément cette politique par l'histoire récente on peut plus difficilement la maintenir indéfiniment. En effet il semble extravagant qu'un pays puisse interdire très longtemps à ses voisins de s'équiper d'une technologie dont il dispose sous prétexte d'éventuelle dérive militaire.

Si un arsenal nucléaire iranien demeure improbable malgré les apparences trompeuses, les menaces d'attaque de l'Iran par Israel sont bien réelles et conformes à sa politique bellico-préventive.

Cependant ce serait commettre l'irréparable, vu les vives réactions suscitées par le communiqué.

Compte tenu de la destabilisation intervenue dans le monde après les précédentes attaques, un nouveau raid dans le golfe entrainerait des conséquences aussi imprévisibles mais à une plus grande échelle par l'expérience accumulée du terrorisme musulman.

Le principal risque reste en effet le recours au terrorisme musulman difus et débasé, seule arme redoutable pour une grande puissance.

Une réponse militaire conventionnelle demeure incertaine étant donné le déséquilibre en présence, l'éventualité d'une riposte conventionnelle américaine ou dans le cas contraire d'une riposte nucléaire israelienne en l'absence d'alliance militaire ou serait engagé l'Iran.

Il s'en suivrait une nouvelle guerre froide entre l'occident pro-israelo-américain et l'ex-camp soviétique, par l'intermédiaire du terrorisme musulman et du contre-terrorisme occidental. Les minorités non-musulmanes sous régime islamique seraient aussi frappées. Seul le camp occidental serait victime du terrorisme musulman, l'ex-camp soviétique s'abstenant de participer militairement. Le financement du terrorisme proviendrait des pays musulmans historiquement pro-américains ne sachant plus à quel saint se vouer.

Pour échapper à l'escalade annoncée les solutions diplomatiques incluent l'intégration d'Israel dans l'OTAN, un état de Palestine, le renforcement de traités d'alliance militaire et le maintien du status quo au forceps. Dans tous les cas ce regain de tension n'améliore pas le crédit d'Obama et d'Hillary Clinton.

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