samedi 5 novembre 2011

La charité déstabilisante de Bill Gates

On a vu Bill Gates se pavanant comme une rock star au G20 de Cannes pour inciter les pays développés à continuer de se laisser rançonner par les pays du tiers-mondes en versant bien leur 0.7% de PIB bon an mal an, donc l'argent des pauvres des pays riches versés aux riches des pays pauvres.
Ces sommes alimentent notoirement une bureaucratie des plus douteuses censée acheminer les fonds pour la bonne cause, des ONG oú l'on entre pour faire carrière et du tourisme. Par exemple, en Espagne où la presse se révèle nettement plus mordante qu'en France, les médias épinglent régulièrement des ONG recevant des fonds pour des projets du genre la défense des Lesbiennes, Gais, Bisexuels et Trans dans une vallée perdue du Pérou. La destination de cette aide gouvernementale est pratiquement incontrôlable d'oú qu'elles vienne, sur le terrain il faut s'estimer heureux quand 10% des fonds parviennent aux nécessiteux.

Pire,comme rien n'est plus humiliant pour un pays que de recevoir la charité, cette aide ne fait que renforcer  la dépendance des contrées bénéficiaires envers les   donateurs, alimentant une rancoeur croissante.

Pire encore, cette perfusion se traduit invariablement par l'explosion de la natalité entretenue de manière artificielle sans que les ressources nécessaires soient assurées, alimentant une émigration qui ne peut que chercher à rejoindre ses géniteurs économiques.

Cette aide sans contrepartie s'avère donc nuisible et contraire au but poursuivi mais elle permet aux élites du tiers-monde de mener un train de vie propice à leur maintien en place, surtout quand elle permet d'acheter des armes comme en Somalie.

Cette situation est aussi vieille que l'aide au tiers-monde critiquée par une foule de détracteurs suggérant de la convertir  en transactions commerciales de manière à intégrer ces pays dans le circuit marchand mondial tout en responsabilisant leurs dirigeants.

En somme le père de cette camelotte de Windows toujours pas au point en sa septième version devrait se cantonner à son métier de base plutôt que de jouer  au milliardaire philanthrope.

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