En même temps c'était un des rares juges à s'intéresser au passé honteux de la dictature, qui fut amnistié commodement pour laisser place à une monarchie parlementaire censée réconcilier deux partis dont l'un s'était dissous dans l'exil.
Il reste que malgré la défaite de ses alliés nazis et fachistes la dictature a perdurée jusqu'au dernier souffle sans que justice soit rendue aux victimes de la guerre civile et la répression qui s'ensuivit. Avec l'exclusion de Garzon, la perspective d'une sequelle judiciaire s'éloigne encore pour la grande joie des héritiers du Mouvement National, qu'il est aisé d'identifier avec la droite politique de retour au pouvoir.
La gestion de Zapatero fut si désastreuse que la perte d'une de ses principales cautions ne lui sera même pas épargnée. Les recours en appel sont loin d'être épuisés dans son terrain de jeu.
La dictature, au bilan économique certes plus présentable que la monarchie parlementaire et qui aurait du être balayée d'un revers de main après sa défaite aux cotés des nazis, aura une fois de plus déjoué l'accusation.

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