vendredi 15 mars 2013

L'Espagne, le fruit pourri de l'Europe

Le rideau se lève sur la comédie intitulée Juan Carlos d'Espagne et le public se disperse en huant le spectacle les poches vides. Chaque apparition publique se solde désormais pas des huées généralisées. 
L'héritier de Franco, le protégé de Hitler qui ne dut son salut qu'à la lassitude américaine, le fratricide de 18 ans qui épousa Sophie de Grèce l'aristocate à la lignée la plus chargée d'Europe  (7 tsars, 5 rois du Danemark, 1 reine d'Angleterre, 3 empereurs d'Allemagne, 1 roi de Norvège, 1 reine de Norvège,1 roi de Suède)  ne parvient plus à maintenir la façade exemplaire que son entourage imposait par l'intimidation jusqu'à ses derniers jours. Par exemple en obtenant la tête des journalistes qui osaient lever le voile.
Le couple royal ne vit plus maritalement depuis 1975 et le  Roi finance ses frasques sur le patrimoine de l'état, accumulant la richesse par des rétro-commissions sur le pétrole importé, comme l'exposent divers média comme AD.
Tout n'est que scandale de moeurs et corruption dans l'Espagne d'aujourd'hui, Le Roi, son beau-fils,  les cadres du parti Popular, dans leur sillage ceux du parti Socialiste, les élus des communautés autonomes, tous sont suspects de corruption, avec l'Union Européenne comme nouveau chantier.

Chirac avait raison, l'Espagne n'a jamais été prête pour l'Europe de plus elle n'en avait nullement besoin. Elle avait des problèmes internes à régler dérivant de la justesse de la cause initiale de Franco et donc de celle de Hitler dans la guerre d'Espagne. Ensuite la participation de la division Azul au fiasco de la campagne de Russie a entaché le généralissimo d'une marque infamante transmise à son successeur le Roi Juan-Carlos, dont l'hérédité de Bourbon français était déjà chargée.

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