samedi 22 novembre 2014

Adrien Abauzit - Contre-Histoire du général de Gaulle

Pétain, renseigné sur les plans de Hitler, alerte Franco qui n'avait rien à lui refuser depuis la guerre du Rif et lui propose un pacte : si l'espagnol refuse le passage aux armées du Reich vers Gibraltar, il s'engage à ne pas livrer l'Afrique du Nord et à refuser aux allemands l'accès de la zone libre. Franco lui signifie son accord et à Hendaye, la veille de la rencontre de Montoire, il parvient à déjouer les prétentions de son allié Hitler avec des demandes de contreparties exorbitantes. Les Colonnes de Hercules resteront libres d'accès.

Selon d'autres auteurs comme Delpla, Hitler préparant déjà Barbarossa maneuvrait Franco à Hendaye après avoir fait courrir une fausse rumeur.

Sur cette maneuvre, Pétain aurait sauvé une première fois la mise des alliés,  reste que le prix à payer pour la population qu'il avait à charge fut exorbitant, sans doute la raison de sa condamnation par la justice Gaullienne.

Une conférence-entretien d'Adrien Abauzit démystifiant De Gaulle, rafraîchissante en ces temps de Suicide Français.


Adrien Abauzit - Contre Histoire du général de... por metatvofficiel


Né en 1984, Abécédaire Pour Une Jeunesse Déracinée.
La filiation avec Alain Soral n'est pas fortuite.

1 commentaire :

  1. En août 1942, un télégramme signé Pétain félicite Hitler d’avoir fait échec à la tentative de débarquement allié à Dieppe.
    Jamais Pétain n'aura un mot pour condamner les déportations, les rafles et les massacres quasi-quotidiens, par contre en 1944 il ne manquera pas de dénoncer "les crimes terroristes" de la Résistance. Il encourage la Légion des volontaires français (LVF) qui combat en URSS sous l’uniforme allemand allant même jusqu'à leur déclarer qu'elle détient "une part de notre honneur militaire".
    Laval déclarera pendant le procès de Pétain sans ambiguïté qu’il n’agissait qu’après approbation préalable du Maréchal.
    - 1941 : Les personnes suspectées d'avoir participé à un avortement peuvent être déférées devant le tribunal d'État.
    - 1942 : L'avortement est un crime d'état puni de mort.
    - 1943 : Une "avorteuse" est guillotinée après que Pétain lui ait refusé sa grâce !

    François Delpla
    Selon François Delpla, qui cite l'historien Philippe Burrin ainsi que le procès-verbal allemand de la conversation, signé par Paul Schmidt (l'interprète de Hitler) paru en 1961, une des intentions principales de Pétain lors de l'entrevue de Montoire était la collaboration militaire avec les forces de l’Axe en faisant participer l’Armée de Vichy à une action militaire anti-britannique en Afrique. Il se heurte à de l'indifférence de la part de Hitler. Cet élément est également pris en compte par Jean-Pierre Azéma et Olivier Wieviorka. Pétain, dans son discours du 30 octobre 1940 (annonçant son engagement sur la voie de la collaboration) parle d'ailleurs de « réduire les dissidences » des colonies françaises. Cependant, bien qu'à Montoire Hitler n'ait rien répondu à la proposition de Pétain, il a fait quelques concessions afin d'encourager la collaboration militaire de Vichy. Quelques officiers français furent libérés dans le but de monter une opération de reconquête du Tchad.
    Laval, ministre des affaires étrangères, propose quant à lui des ouvertures concrètes aux Allemands. Il dénonce l'alliance de la France avec la Grande-Bretagne, dont il souhaite publiquement la défaite. Par exemple, il fait livrer à l'Allemagne une partie de l'encaisse-or de la Banque nationale de Belgique, celle qui fût confiée à la France lors de la débâcle de mai-juin 1940. Pour Pétain comme pour Laval, néanmoins, Montoire doit inaugurer une collaboration suivie avec l'Allemagne, seule politique permettant (à leurs yeux) de redonner à la France sa dignité et sa place dans une Europe « nouvelle », définitivement dominée par les nazis. Les concessions à l'occupant étaient censées entraîner sa mansuétude : devant les gages de bonne volonté de Vichy, l'Allemagne aurait accordé des contreparties, comme le retour des prisonniers de guerre français, l'aménagement de la ligne de démarcation ou le retour du gouvernement français à Versailles.

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