samedi 4 janvier 2020

La Chine, Etat-Parti commerçant


Tout le monde aime bien la Chine, vu le peu de compassion soulevée par la persécution d'une partie des minorités comme les Uyghurs, tibétains, chrétiens, adeptes de Falun Gmg, citoyens de Hong-Kong, sans compter les menaces sur Taiwan et les prétentions territoriales aux frontières et dans les mers.

Le pays commerce avec le monde entier qui le lui rend bien et comme la puissance commerciale confère le sceptre, la rivalité entre le Panda et l'Oncle Sam n'est pas prête de s'éteindre, idéal pour consolider sa position vis-à-vis des concurrents mineurs.

Des Etat-Partis il y en eut déjà, en premier lieu la défunte URSS et ses satellites construits sur son modèle comme les pays du pacte de Varsovie et Cuba. Le IIIeme Reich, l'Italie Faciste, l'Espagne du Movimiento Nacional furent aussi des Etat-Partis, où le parti unique occupe tous les rouages de l'administration, sans alternance.

Seuls les pays du bloc communiste, en raison de leur guerre d'attrition imposée au reste du monde, limitaient drastiquement le commerce avec l'énemi désigné,  à contrario des Etat-partis nationalistes.

Curieusement les membres de terrain du Parti Communiste de Chine adoptent le blouson, le crâne rasé avec brassard rouge, du plus bel effet dans les kermesses d'écoles maternelles.

La question reste alors posée sur la pertinence d'adopter ce modèle d'organisation pour affronter la concurrence du poids lourd chinois, vu l'efficacité dont il fait preuve si ce n'est pas une simple question de survie politique que proner ce modèle.


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