samedi 17 décembre 2011

Emprisonnés pour des idées








De nos jours en d'opulents états de l'Europe, la loi réprime certains discours. Le juge a le devoir de condamner la contestation de crimes contre l'humanité définis par le tribunal des vainqueurs de Nuremberg après la guerre mondiale, l'obligeant de se reporter aux arrets pris à l'époque.
Si bien que l'on n'ose plus étudier des points cruciaux de l'histoire de peur d'être poursuivi. Simultanément l'holocauste de citadins allemands par les bombardiers anglo-saxons suivant la stratégie déclarée par l'état major britannique ne fait l'objet d'aucune indignation.

Cette intervention légale dans la narration historique laisse perplexe car contrairement à une banane, il n'y a rien de matériel dans une idée même si son existence est démontrée dans un discours.

Il s'agit donc d'une querelle d'historien débutée au lendemain du procès de Nuremberg jugeant des seuls crimes commis par les vaincus, Vae Victis, et envenimée au point de s'incruster au sein du code pénal.

Qualifier de délit l'expression d'une idée parait contestable dans la mesure oú le lien de causalité avec un crime est improbable, cependant l'arbitraire la réprime dans les diverses lois mémorielles infligées récemment au code pénal telle la loi Gayssot.

Après quoi on s'étonne de l'allégeance de révisionnistes à l'Islam, alliance contre-nature du loup et de la brebis contre le renard, sans-doute par opportunisme autant que désespoir face à l'isolement et l'acharnement judiciaire.

Voici donc les singulières victimes emprisonnées pour leurs idées, réduites a se voir exhibées telles des bêtes curieuses, dont la mémoire est ravivée régulièrement par des personnes se servant de leur consciences tels les auteurs de  Club Acacia.

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