samedi 3 décembre 2011

Le parrainage de la candidature à la Présidence de la République

Des candidats à la présidence de la république font savoir régulièrement leur difficulté à obtenir les parrainages requis, obtenus in-extremis quand ils ne sont pas refusés.
Certains insinuent que des considérations partisanes contraires à l'esprit de la loi entreraient en jeu, s'appuyant notamment sur les difficultés rencontrées par le candidat Jean-Marie Lepen.
Ces considérations sont-elles légitimes ou tiennent-elles du libre-arbitre alloué aux élus? Il s'agit là d'un procès d'intention, le citoyen pourrait enjoindre ses représentant à ne pas y céder si seulement il était possible de les prouver.

A l'élu incombe la tâche de parrainer les candidats non farfelus, sincères et compétents pour le bien de la république dont ils ont la garde, quand celle de l'administration se réduit à valider leur légitimité.
Les citoyens s'en remettent à leurs élus pour garantir l'équité d'une élection. S'ils la jugent insuffisante, ils peuvent le faire savoir à la prochaine élection où le parrainage ne sera pas nécessaire comme les municipales, cantonales, législatives ou européennes.
Dans cette perspective, les insinuations d'inéquité semblent infondées car le candidat peut se présenter à une élection soumise à parrainage par le truchement d'une victoire de son parti à une élection qui n'y est pas soumise.

C'est ainsi que l'esprit de cette loi se découvre, elle encourage le candidat à se constituer des partisans compétents et familiers aux rouages de la république dont ils auront éventuellement la charge.

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