samedi 31 août 2013

Intervention en Syrie ou militarisation nucléaire de l'Iran

La Syrie se  retrouve prise dans l'étau de deux fanatismes, même trois pour faire plaisir aux antisionistes: le chîisme des dirigeants iraniens protecteurs des alaouites, le wahabisme des dirigeants saoudiens financiers des rebelles en Syrie et si l'on veut le sionisme de certains dirigeants israéliens se sentant menacé par l'Iran.

Jusqu'au socialiste de facade Fabius, de mémoire républicaine on avait pas entendu de ministre demander la mort d'un chef d'état, liant le peuple par des paroles sanguinaires.

En même temps la perspective d'un Iran fanatique doté d'une ballistique nucléaire n'est pas de nature à soulever l'entousiasme, surtout en Arabie Saoudite et en Israel.

Il reste que sacrifier les minorités religieuses syriennes sur l'autel du fanatisme wahabite demeure impensable si on possède un reste de conscience.

 f-15 israeliens

Contrairement à ce que prétend Ryssen, Israel est  en guerre non déclarée contre la Syrie depuis le 5 mai 2013 après avoir bombardé des installations militaires tuant 42 soldats syriens.   Cette attaque rend Israel complice des atrocités commises par les rebelles sur les minorités religieuses, plus gravement que les saoudiens et occidentaux.

Les gouvernements des EUA, RU et la France baignent un peu dans un environnement moucheté de juifs plus ou moins en faveur de l'intervention. Comme souvent le positionnement à gauche s'avère un facteur belliciste décisif, cela non plus ne loupe pas.

En apparence le bloc états-unien rechercherait l'hégémonie au moyen-orient, la moindre contestation devenant intolérable. Derrière tout cela il y a probablement le refus de capacité militaire nucléaire chez des adversaires jugés dangereux, l'enjeu moral demeurant le coup d'arrêt à la prolifération des armes atomiques, l'enjeu matériel visant le contrôle des ressources énergétiques syriennes.

Une intervention en Syrie présente l'avantage de différer le conflit avec l'Iran qu'on ne sait  par quel bout prendre. N'importe quel prétexte ferait l'affaire aussi fallacieux soit-il comme ce gazage de civils par des rebelles fanatiques dont on accuse Al-Assad, du moins si l'on en croit les versions syrienne et russe.

Le bloc devrait trouver des circonstances préservant les minorités religieuses menacées et un meilleur prétexte pour intervenir du style "il faut envoyer un signal fort contre la prolifération nucléaire " car la Russie a fortement participé à la nucléarisation de l'Iran sauvegardant ainsi son statut de superpuissance.


ses armes n'ont rien à envier
La conspiration s'en donne à coeur-joie: Poutine aurait ordonné une riposte contre l'Arabie Saoudite en cas d'intervention militaire contre la Syrie, ce qui a entrainé la mise en état d'alerte du royaume wahabite. La troïka occidentale aurait manigancé l'attaque chimique en Syrie, les rebelles auraient avoué leur participation, ils s'apprêteraient à frapper l'Europe.


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