dimanche 10 novembre 2013

Dérive Continentale des Milliardaires



Déclin de l'Ouest, Essor du Reste

La listes des milliardaires de  Forbes magazine, affiche cette année 1,426  noms, elle révèle le déclin de l'Ouest et l'essor du Reste. Fini le temps oú les EUA comptaient 40% des inscrits, l'Europe de l'Ouest et le Japon comblant presque le complément. Aujourd'hui la région Asie-Pacifique en reçoit 386 soit 20 de plus que l'Europe et la Russie combinées.

En 2013, sur les neufs contrées en abritant chacune plus de 30, seules trois se désignent conventionnellement comme  developpés :  Etats-Unis, Allemagne et Royaume-Uni.

Suivant les Etats-Unis et ses 442 milliardaires, la Chine en a 122 (zéro en 1995), la Russie 110. La fortune des chinois coule de sources variées ainsi le plus riche tient son magot de $11.6 milliards des boissons. La longue liste russe est emmenée par des personnages ayant soutiré leurs milliards des vastes ressources naturelles du pays avec les conséquences environnementales que l'on sait.

L'Allemagne est quatrième à 58 , suivi par l'Inde à 55, le Brésil  à 46, la Turquie à 43, Hong Kong à 39, et le Royaume-Uni 38. Hé oui, la Turquie en a plus que tout pays Européen hormis l'Allemagne.

Au delà des neufs premiers, Taiwan en a plus que la France, l'Indonésie plus que l'Italie ou l'Espagne, la Corée du Sud a dépassé le Japan et l'Australie.

Cette déferlante s'attribue à l' inégalité croissante dans presque toutes les nations. L'homme le plus riche du monde est Carlos Slim du Mexique avec $73 milliards ou 6.2% du GDP . Le troisième homme est l'Espagnol Amancio Ortega, roi de la confection, qui accumule $57 milliards dans un pays où plus du quart de la population active est au  chomage.

Les milliardaires Etatsuniens dominent encore, les 442 en représentent 31%. Bill Gates et Warren Buffett restent numéro 2 et 4, et sont devenus des noms comuns vu leur fortune, philanthropie, pouvoir et influence à  convaincre leur collègues d'accroître leurs dons.

Parmi les 12 milliardaires Etatsuniens au top 20 figurent aussi les membres de deux des familles qui se sonr démené à corrompre la politique comme Charles et David Koch aux 6eme et 7eme places et deux des quatres Walton de la fameuse firme Walmart.

De 1995 date l'essor des fortunes autour de la dérégulation Clintonienne et des pressions globales pour libéraliser, et privatiser les marchés.

En 1995, Forbes débusque 376 milliardaires dans le monde dont 129 ( 34%) aux Etats-Unis. Que ce nombre grimpe à 442  18 ans après quand leur pourcentage passe de 44% à 31%  temoigne combien la dérégulation et la baisse des impôts leur fut favorable.

Notablement durant cette période le monde dénommé en développement a éclipsé le monde d-enommé développé. En 1995, les milliardaires s'élaboraient aux Etats-Unis (129), Allemagne (47), et Japon (35). Ces trois contrées en abritaient 56%. Les autres trainaient loin derrière, France, Hong Kong, et Thailand aexeco à la quatrième place, avec 12 chacun. La Russie et la Chine n'en avaient aucun, encore que les résultats financiers divulgués en Russie juste après la chute du mur sont sujets à caution, admet Forbes. Le Brésil en présentait 8 et l'Inde 2.

Aujourd'hui ces quatre contrées (Russie, Chine, Brésil, et Inde) en abritent 333 sur 1 426, soit 23%. En 18 ans leur nombre a baissé au Japon de 35 à 22.

Ces chiffres signalent un déclin relatif vertigineux des Etats-Unis, Europe, et Japon et un essor prodigieux au Brésil, Russie, Inde, Chine et le reste de l'Asie en moins de deux décénies . Ils  nous rappellent que des contrées où les revenus étaient relativement nivelés, comme la Chine et Russie, se sont rués dans les rangs inégalitaires.

Le rapide essor des milliardaires dans des douzaines de pays (à la notable exception du Japon) témoigne de la manière dont le climat dérégulatoire des ces vingt dernières années a accéléré l'ascension des super-riches, tandis que les corporations laissaient les salaires au même niveau.

Il y a lieu à le dire: de plus égalitaires et saines sociétés requièrent une approche amplement différente  de la politique générale. Comme l'a commenté le membre associé de l'Institut de Politique Générale Sam Pizzigati , des impôts equitables ont permis l'apparition d'une vaste classe moyenne aux Etats-Unis entre les années 40 et 60. Une telle politique est requise aujourd'hui dans le monde si l'écart des revenus entre les sur-nantis et les dépossédés est à réduire plutôt qu'élargir.
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