Chronologie de Maidan

 

Le président Poutine ne reconnait pas le gouvernement intérimaire d'Ukraine, critique l'appui de l'Occident à ce qu'il qualifie de coup d'état et nie avoir envoyé des troupes en Crimée

• 30 novembre 2013: la police anti-émeute réprime 400 manifestants contre Ianukovitch et le refus d'un agrément avec l'Union Européenne, le lendemain 10 000 opposants manifestent.
• 16 janvier 2014: promulgation de lois anti-manifestations
• 4 février, une diplomate et l'ambassadeur étatsuniens sont enregistrés discutant de la composition d'un nouveau gouvernement ukrainien, doublant l'UE
• jeudi 20 février, la Pologne, l'Allemagne et la France avec l'appui de la Russie obtiennent de Ianukovytch l'agrément d'une réforme constitutionnelle et des élections que l'opposition rejette. Des franc-tireurs ouvrent le feu sur la foule et la police,  malgré des dizaines de morts, la foule reste sur place.
• 21 février: l'UE  décide de sanctions contre l'Ukraine emboitant le pas des E.U.A.
• 22 février : le parlement vote la destitution du président, inconstitutionnellement selon Poutine,  Ianukovytch quitte Kiev et se réfugie en Russie
• 23 fevrier: le parti des Régions, celui du Président, le déclare traître à la Nation
• 26 février un gouvernement intérimaire est constitué avec le dirigeant de Batkyvshchina -  démocrate libéral - comme premier ministre et des banderistes à des postes cléfs de défense et sécurité nationale
• 1 mars le vice-président des E.U.A. félicite le premier ministre intérimaire
• 2 mars: des milices sans insignes patrouillent en Crimée russophone

Entre le 30 noviembre et le 28 février, 3 mois d'un siège ininterrompu émaillé de batailles rangées entre manifestants et forces de l'ordre ont fait 97 morts et 900 blessés.

L'Ukraine indépendante repose sur une jambe ukrainienne, l'autre russe. La première se nourrit des légendes de l'holodomor et de Stepan Bandera, objets de propagande divísant la population qu'attise la condamnation du contesté holodomor par le parlement Européen en 2008. Stepan Bandera est un héros national indépendantiste dont l'organisation UPA a combattu les soviétiques dans les rangs des nazis, puis s'est retournée contre les nazis puis contre les soviétiques à nouveau pour finir vaincue par les russes.
La partie russe recherche la protection du grand frère de l'est.

Le pays ne peut honorer les dettes contractées depuis l'indépendance alors que se sont enrichis depuis quelques oligarques, politiciens et leurs sbires.  Une partie des facteurs de production crées par l'URSS fut privatisée en faveur de quelques proches du régime qui surent les faire fructifier au point que dix oligarques disposent aujourd-hui d'une fortune de plus de 2 Md€ quand le PIB/habitant est de 3800€.

Aujourd'hui l'Ukraine ne parvient pas à payer ses dettes de gaz à la compagnie Russe Gazprom, dettes dont l'origine remonterait à des malversations de politiciens ukrainiens comme l'ex-première ministre Tymochenko.

L'ndépendance a amputé la population russe d'un quart de sa population, le nationalisme ukrainien tend à détacher la Russie de l'Europe, déstabilisant tout le continent eurasiatique.

Le pays est tombé entre les mains d'anti-russes et combattants pro-tchétchènes, les terroristes de Svoboda et Praevy Sektor qu'on soupçonne avoir commandité les franc-tireurs contre leur propre camp, non sans rappeller le printemps arabe en Syrie. 

Ainsi l'Ukraine par cette révolte a achevé sa transition du communisme au féodalisme  avec la bénédiction des E.U.A. et de l'U.E.