vendredi 2 novembre 2018

L'assassinat du journaliste Kashogi et la guerre désastreuse de l'Arabie Saoudite contre le Yemen

Le meurtre du journaliste saoudien Kashogui du Washington Post par les hommes de main d'un dirigeant saoudien n'est que la pointe de l'iceberg révélant le cruel et sanguinaire apprenti despote M. Mohamed bin Salman , ce membre de la famille dirigeante qui vient d'achever de déstabiliser pour de bon la péninsule d'Arabie.

L'héritier désigné fut reçu il y a quelques semaines chez les principaux réseaux télévisés des Etats-Unis , soit au sein des familles pour ainsi dire. D'obédience démocrate, ils ont pris soin de ménager celui qui déclara la guerre au Yemen pratiquement sur le perron de la Maison-Blanche en 2015 avec l'assentiment du Président Obama qui lui fournit les armes nécessaires.

Il s'agit d'une guerre de bombardement et d'attrition, raser les infrastructures en maintenant un blocus maritime et aérien pour pallier l'absence de progrès décisif sur le terrain.

Presque toute l'aide internationale reçue par les Houthi , cette tribu fondamentaliste chiîite se réclamant de la descendance de Mahomet , se limite à des missiles de type Scud livrés par l'Iran et régulièrement détruits en vol par les batteries anti-missiles saoudiennes de fabrication états-unienne.

Le relief montagneux du Yemen ne se prêtant guère aux mouvements de troupes ,  il ne reste aux saoudiens que le siège de la place forte pour terrasser l'ennemi,  si elle suit les contours d'une bonne partie du pays de quatorze millions d'habitants qu'à cela ne tienne!

D'où la caractérisation du conflit par les ONG internationales comme la pire catastrophe humanitaire du siècle, dans la mesure où des millions de personnes sont menacées par le blocus sur terre, air et mer. Ainsi le monde prend conscience qu'un allié inconditionnel des États-Unis s'apprête à affamer ses voisins coreligionnaires ou presque grâce aux systèmes d'armes livrés par tout l'Occident, dans un silence radio assourdissant qui ne se lève qu'à l'approche d'élections pour mettre en difficulté le Président qui hérite de cette affaire.



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