lundi 29 octobre 2018

Brésil, le retour aux fondamentaux

Il y a lieu d'apprécier la victoire à la loyale de Jaïr Messias Bolsonaro à l'élection présidentielle brésilienne à la lumière de l'attentat contre la vie du candidat condamné sans équivoque par les urnes.

Les partisans du Parti des Travailleurs du Président syndicaliste Lulla Da Silva condamné pour corruption soutiennent toujours son innocence face à une machination judiciaire mais les accusations pesant  sur ce parti  les ont démobilisé. L'attentat d'un militant de gauche un tant soit peu déséquilibré fut la goutte qui fait déborder le vase en offrant la victoire sur un plateau à un Président diminué physiquement.

Une violence venue des favelas alimentées en continu par la cocaïne des voisins du Pérou, de la Bolivie et du Vénézuéla,  là comme ailleurs l'argent facile de la drogue et la prostitution
fait des ravages.

L'effondrement social et économique du socialisme de pacotille imposé au Vénézuéla a finit par convaincre une majorité de brésiliens de sortir de la torpeur sociale-démocrate à la mode de Union-Européenne pour se couler dans la nostalgie de l'âge d'or de la dictature, au moins du point de vue culturel, à qui l'on doit l'essor de la chanson brésilienne et même sportif avec le footballeur Pelé.

De plus Bolsonaro a vaincu sur les réseaux sociaux avec sa gouaille, son curriculum et ses affinités militaires, sa maîtrise de l'Internet a signé le recul des médias électroniques passifs.

L'Amérique Latine post-coloniale n'a jamais mieux fonctionné que sous une junte militaire, de manière flagrante au Chili, en Bolivie et au Brésil, même l'Argentine des généraux donnait plus satisfaction que celle des Kirchner noyés sous la corruption.  Le Nicaragua des Somoza fut plus prospère et pacifique que celui des Sandinistes, comme le Cuba du mulâtre Batista comparé a celui des frères Castro.

Par contre le socialo-communisme s'est avéré invariablement une catastrophe sans palliatif en Amérique Latine, avec le Vénézuéla rongé par la misère comme exemple contemporain le plus flagrant, bien que toujours le régime préféré des gauchistes européens comme Mélanchon.

Les Brésiliens s'attendent donc à un retour des militaires au gouvernement, plus de sévérité judiciaire, le retour de la peine capitale, plus de pouvoir à la police, plus de crédits militaires.

Les indigènes, toujours les dindons de la farce post-coloniale, n'en mènent pas large, en effet Bolsonaro a prévu de leur subtiliser les derniers droits sur les terres ancestrales, les brésiliens, si' l'on n'y prends garde, sont capables de raser ce qui reste de l'Amazonie en dix ans.





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