lundi 31 décembre 2018

Deux solutions au déficit de la retraite par répartition

A l'heure actuelle le déficit des régimes de retraites par répartition, 1,3 cotisants pour un retraité, se résout à coup d'endettement public. Quand au superavit d'antan , il était capitalisé en vue d'éventuel déficit futur. Il en découle que les actifs supportent de plein fouet les conséquences des crises économiques alors que  les retraités y échappent comme par miracle.

En fait la retraite par répartition ne l'est que de nom sinon les versements seraient ni plus ni moins égaux à la collecte et il n'y aurait jamais de déficit ni superavit. La répartition intégrale servirait alors d'alerte sur un point sensible, le gouvernement n'ayant plus à se soucier de réèquilibrer  le budget , il se consacrerait à favoriser la création d'emploi tout en diminuant les abus et fraudes éventuelles. On applique une déquote ou une surquote sur les pensions de l'année suivante pour équilibrer et basta , la banque centrale se consacrant à surveiller l'inflation .

On peut aussi ajouter de la sophistication au système intégral en favorisant les pensions les plus basses  .

L'autre solution consiste en un big bang provoqué par la privatisation de la retraite, autre façon d'alléger la charge du déficit sur le dos des seuls travailleurs.  L'état s'en lave les mains au profit du secteur privé où chacun s'efforce d'aménager sa retraite à l'aide du marché, hormis les cas de solidarité élémentaire.

Dans un système privé ce qui se perd en cohésion nationale se gagne en responsabilité individuelle. la communauté nationale par la voix de ses représentants s'efforce de préserver les conditions de marché permettant aux actifs d'épargner avec l'aide éventuellle d'administrateurs professionnels.


Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Les commentaires sont soumis au filtrage anti-publicitaire de l'hébergeur