lundi 23 septembre 2019

Pourquoi le blé nuit à votre santé (Wheat Belly) de W. R. Davis 2011 et The China Study dirigé par T.C. Campbell

En 2011 il y eut tout d'un coup deux ouvrages de médecins étatsuniens dénonçant pour la première fois, en tout cas dans leur pays, les effets néfastes du blé sur le cerveau et la santé en général, celui de W. R. Davis et celui de D. Perlmutter, Brain Drain.

En Europe des historiens attribuait déjà l'imagination débordante de la mythologie de l'Egypte des pharaons à la consommation de blé comme céreale de la famille du pavot, une opiacée. Par contre les médecins égyptiens tout comme Hypocrate étaient loin de se douter que l'origine de maint des maux de leurs semblables s'attribuerait désormais à leur met de prédilection.

Il y a matière à rapprocher cet ouvrage de ceux du médecin et nutritioniste étatsunien T. Colin Campbell le directeur du projet China-Cornell-Oxford, The China Study,  qui mit en évidence la relation directe entre l'ingestion d'aliments d'origine animale et l'apparition de maladies graves de toute sorte.

L'intérêt réside dans le constat que deux préconisations de régimes alimentaires mutuellement exclusifs s'avèrent valides, permettent incidemment de déterminer  le pire des régimes, à défaut de permettre de trancher lequel s'avère le plus bénéfique. Sans oublier que leurs efforts se voient réduits à néant si l'on introduit comme variable supplémentaire la cadence des repas, car à raison de un repas par jour, le système immunitaire à encore le temps de faire le ménage.

L'argument principal de Campbell tient dans les dommages aux cellules endothéliales de l'intestin causés par les nutriments animaux, entrainant la perte d'élasticité des artères  et leur obstruction subséquemment. Pour lui l'alimentation issue d'animaux constitue le plus grave danger pour la santé.

Celui de Davis tient dans la production de petits HDL par la digestion de cérérales notamment le blé, particules qui mettent sept jours à disparaître du corps et viennent obstruer les artères. Pour lui l'alimentation issue de grains de blé non germés constitue le plus grave danger.

Si leurs propositions s'avèrent vraies  tout en s'excluant mutuellement c'est qu'il leur a échappé sans doute que seule la conjonction des deux aliments interdits s'avère particulièrement néfaste, car en occident comme Chine l'ingestion de produit animaux s'acompagne de manière écrasante de blé sous forme de pain ou pâtes, avec hamburgers et pizzas omme exemples édifiants.

Autrement dit pour obtruer une artère il faut à la fois qu'elle ait perdu son élasticité et gagner des petits HDL

Le constat vaut aussi pour les maladies autres que cardio-vasculaires comme celles affectant le psychisme ainsi la schizophrénie, avec l'effet agravant du blé comme inhibiteur de satiété qui entraine l'addiction, se guérit en quelques semaines de sevrage.

Au-delà du problème nutritionnel dénoncé l'ouvrage reste d'actualité en ces temps de transition écologique qui mettent en cause à la fois l'excès d'alimentation humaine d'origine animale et la culture intensive des cérérales comme le blé.



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