samedi 25 janvier 2020

Des lignes électriques UHVDC derrière l'essor industriel chinois de la dernière décénie

Ultra High Voltage Direct Current, le nom des lignes de transport d'énergie tirées depuis 2010 entre les provinces éloignées du nord-ouest et du sud-ouest chinois abondantes en sources d'énergie fossiles et renouvelables vers l'est surpeuplé. Huit lignes opérationnelles et dix en projet, la plus puissante  transportant jusqu'à 12000 mégawatts à 1.1 million de volts sur 3400 km du Xinjiang au Anhui, de quoi alimenter la moitié de l'Espagne.

La technologie se déploie en Europe, Asie et Amérique, ces lignes ne s'interconnectent pas encore mais un réseau se prépare pour la fin de la nouvelle décénie car si les lignes se révèlent moins coûteuses les stations relais à thyrisistors engloutissent à elles seules les deux cinquièmes du budget.

Ce type de ligne permet l'essor spectaculaire des régions de Shenzen, Shangaï, Chongkin,et Tianjin, une ligne délivrant la puissance consommée par un pays de vingt millions d'habitants comme la Roumanie. L'exode rural se coordonne avec le développement des infrastructures urbaines. Avec cependant un souci sur le coût écologique de l'hydro-électricité, de l'extraction des minerais entrant dans la fabrication des  infrastructures et terminaux, de l'urbanisation des sols. En Chine la dépendance technologique a muté en dépendance alimentaire.




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