jeudi 30 janvier 2020

Industrie destructrice de l'écologie

Que ce soit avec Hollande ou Macron, au moment où le ministre de l'Ecologie de service lève le petit doigt pour épargner un tant soi peu l'environnement ne serait-ce que pour préserver une chance de réélection, une sonnerie retenti avec au bout du fil un industriel maître-chanteur à l'emploi. Dans le secteur de l'énergie ou bien l'agro-chimie des producteurs de pesticides, leurs affaires se réduisent au degré de destruction infligée à l'environnement entre concurrents internationaux poursuivant le même but financier.
Ainsi des menaces à peine voilèes  de fermeture d'usines proférées par la tristement fameuse Union des Industrie Phyto-Pharmaceutiques si la loi les prive de produire des pesticides interdits d'usage par l'Union Européenne.

Que les pesticides stérilisent les terres d'épandage en Afrique Equatoriale et ailleurs en contrepartie d'une moindre main d'oeuvre n'entre pas en compte dans le bilan. Il s'agit d'une industrie hautement profitable fleurissant sur le dos du paysan trompé par une imposture scientifique.

Les pesticides s'avèrent chaque jour davantage une arnaque. Tuer la faune et la flore des terres arables car les plantes ne se nourriraient que de minéraux alors qu'en réalité le sol doit rester vivant de sa microfaune et sa microflore que ce soit en surface ou en profonfeur pour permettre aux éspèces plus évoluées de se développer.

Il s'agit d'une bataille inégale entre chimistes et biologistes puisque les capitaux sont inégalement répartis par le financier qui tire les ficelles.

Les agronomes découvrent et redécouvrent les modèles de production agricole soutenable comme la permaculture ou l'agro-foresterie. On entrevoit d'en faire le modèle vertical d'industrie pas nécessairement incompatible avec le système capitaliste, pour peu qu'une autorité scientifique en précise les garde-fous.  Il s'agit d'une question de pratiques de production, non de pratiques commerciales.

Les producteurs de phyto-pharmaceutiques peuvent se reconvertir en recycleurs de déchets organiques pour fertiliser les terres appauvries, les déchets plastiques peuvent se recycler en bâches pour recouvrir et fertiliser les sols.

Enfin le chantage à l'emploi n'aurait pas lieu dans  un marché du travail fluide, soit en plein-emploi. D'où la nécessité d'y parvenir en priorité par des mesures incitatives en s'inspirant des pays où il règne comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis d'Amérique ou la Chine. A titre d'exemple Asselineau et l'UPR préconisent le retour au franc, la dévaluation ccompétitive et le contròle des capitaux, les mesures classiques des trente glorieuses en somme, il n'en manque pas.

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