dimanche 2 février 2020

L'imposture U-Européenne des accords de pêche

Les ressources halieutiques contre les produits financiers,  ainsi soit-il des termes du marché post Brexit. Les britanniques se moquent de leurs ressources halieutiques quand la City assure la part du Lion du PIB, ils préfèrent compenser les transactions en Euro que sortir pêcher leurs harengs.

Selon Le Monde, "Après les « gilets jaunes », Emmanuel Macron ne peut se permettre de se mettre à dos les pêcheurs normands ou bretons, alors que de 30 % à 40 % de la pêche hexagonale se fait dans les eaux britanniques"

Les européens dont les français en premier lieu préfèrent renoncer à compenser leur monnaie plutôt que  se contenter de leurs eaux territoriales sous prétexte que 73% du marché de la pêche se passe sur le continent.

"Seulement huit des vingt-sept Etats membres de l’UE – la France, l’Irlande, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, l’Allemagne et le Danemark – sont concernés par le sujet, et Londres y voit une faille possible dans l’unité qui a jusqu’ici prévalu entre les Européens lors des négociations sur le Brexit.

L'UE livre le contrôle de ses finances au Royaume-Uni pour une poignée de harengs saurs.

"C’est un fait, en matière de pêche, les Vingt-Sept ont bien plus à perdre que les Britanniques. Les premiers pêchent dans les eaux des seconds pour une valeur de près de 590 millions de livres sterling (un peu plus de 700 millions d’euros) par an ; de leur côté, les Britanniques capturent des poissons dans les eaux de l’UE pour à peine 130 millions de livres (154 millions d’euros). « En moyenne, les prises en eaux britanniques représentent 14 % [en valeur] des prises des huit pays européens concernés. Ce pourcentage va de 1 % pour l’Espagne à 50 % pour les Belges », précise un document de la Commission de Bruxelles, dans lequel on peut aussi lire : « Cette dépendance fait de la pêche l’un des seuls secteurs – si ce n’est le seul – où l’Europe est en position de faiblesse par rapport au Royaume-Uni. »"

En matière de pêche seuls huit états perdent le bénéfice des accords de pêche, mais les Vingt-Sept y regagnent leur souveraineté fiancière tout en cessant de favoriser un concurrent.

"La Commission, quant à elle, fait de la pêche, au sujet de laquelle elle exige le statu quo, un préalable à tout accord qui conditionnera sa relation future avec le Royaume-Uni"

D'emblée la Ccommission Européenne abats ses cartes et transforme la négociation en jeu d'enfant à l'avantage des britanniques dont le but se réduit à payer le moins possible le droit d'écouler leurs services financiers.

Les services financiers britanniques bénéficient d'un taux de prélèvement obligatoire favorable  au point d'en développer une industrie d'une compétitivité sans commune mesure avec le continent.

Que le continent aligne ce taux avec celui des britanniques et les clients reviendront au bercail. Le continent n'a pas besoin des services financiers britanniques s'il reste raisonable sur les prélèvements obligatoires.

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