mardi 18 janvier 2022

Révoltes sanglantes dans les satrapies russes

La Russie s'est montrée bien discrète sur sa récente intervention militaire au Kazakhstan où elle a bel et bien participé à mater une révolte populaire contre la classe dirigeante accusée d'accaparer les ressources nationales. Le prétexte invoqué pour justifier le bilan de la répression à 225 victimes don 18 policiers selon les autorités rappelle étrangement celui entendu à Kiev et à Minsk à propos de milices entraînées militairement à l'étranger dans le cadre de révolutions de couleur mais au Kazakhstan cette accusation se révèle moins crédible en raison de la sécurité imposée par l'exploitation des gisements d'hydrocarbures. 

 Après l'Ukraine et la Biélorussie, la révolte s'est traduite en pillage, assauts de bâtiments administratifs et du palais présidentiel, signalant un pays au bord de la guerre civile que le gouvernement a évité grâce à l'intervention musclée de ses partenaires de l'Organisation du Traité de Sécurité Collective, Russie, Biélorussie, Arménie, Tadjikistan.  

Cette OTSC emmenée par la Russie apparaît  dès lors comme l'instrument privilégié pour étouffer une révolte populaire par une coalition étrangère sous contrôle russe, plus qu'une organisation de défense à l'instar de l'OTAN.

 La révolte s'est déclenchée suite à la dérégulation des prix de l'énergie que le Kazakhstan exporte non sans rappeler l'Arabie Saoudite, cette révolte n'est pas non plus sans rappeler l'Ukraine à Kiev contre ses dirigeants inféodés à la Russie et accusés d'accaparer les richesses nationales..


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