Poutine aurait fait plier l'Ukraine et évité la construction du gazoduc Nord Stream II en la privant de ses livraisons d'hydrocarbures mais il avait d'autres priorités comme l'intervention militaire en Syrie financée par ses ventes de gaz à l'Europe passant par l'Ukraine.
Après huit ans de guerre civile larvée et quatorze mille victimes entre partisans russes et ukrainiens, le Kremlin se voit contraint de recourir à la force contre l'Ukraine car ce pays inviable sans ses connexions avec la Russie ne cesse ses provocations.
Sauf que le moyen choisi de régler le différent s'avère le pire, cette manière russe de passer en force ne va pas lui attirer la sympathie du peuple dont il désire reconquérir le coeur.
Poutine va mener une guerre visant les infrastructures militaires afin de désarmer son adversaire, l'Ukraine ne peut compter que sur les mesures de rétorsion diplomatiques et commerciales des rivaux de la Russie mais seulement au point de ne pas léser leurs intérêts.
Les rivaux de la Russie ne disposent que d'une étroite marge de manœuvre due à leur dépendance envers les gisements d'hydrocarbures sous contrôle russe. Les alliés de la Russie, notamment la Chine en indélicatesse avec les rivaux du Kremlin, ne mesureront pas leur soutien au moins économique si le conflit s'envenime.
Si Poutine cesse les livraisons d'hydrocarbures, l'économie globale subira un choc pétrolier auquel elle ne pourra répondre qu'en paralysant ses importations notamment en provenance de la Chine ce qui induira une récession globale.
Le conflit menacera alors l'hégémonie financière du dollar à laquelle la Chine et la Russie ne font pas mystère de tenter.d'échapper, ce conflit semble l'occasion rêvée d'y parvenir.
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