Biden relève le gant sans prendre trop de risque

A près de huit mille km de Moscou, il y a nettement moins de risque à relever le gant jetté par Putin. Mème avec les milliards en armement de l'Europe et des E.U.A., Kiev à l'aviation détruite se montre incapable de porter secours aux derniers éléments de son armée qui défient encore l'encerclement russe dans Marioupol, la ville aux 20 000 victimes civiles russes de l'armée russe d'après Kiev.

L'Union Européenne ne veut surtout pas risquer ne serait-ce qu'une partie minoritaire de son précieux approvisionnement en hydro-carbures pour sauver la vie de quelques milliers de civils ukrainiens et l'Ukraine de l'anéantissement de son infrastructure urbaine.

Putin à déjà gagné son pari de faire manger à l'U.E. son chapeau. Elle s'est déconsidérée aux yeux du monde entier, a plié sous le bras de Putin, vient de démontrer qu'elle n'était que du vent ou plutôt Zelenski vient de le démontrer.

A moins que ce ne soit l'Allemagne transie de peur à l'ouïe du cri de guerre "Sus au Nazi comme en 45" poussé par Putin. Voilà tout le secret de la victoire de Putin, il sait l'Allemagne pieds et poings liés par l'OTAN, elle ne bouge pas car elle ne le peux pas et donc il en profite. Tu parles d'un coup de maître! La lâcheté de cette posture signifie qu'il n'y a rien à craindre de Putin puisqu'il sait avancer en terrain non miné. De fait Peskov a déjà démontré que si la Russie avance à tâtons, Putin l'allemand sait où il va.

Ou Biden libère l'Allemagne une fois pour toute et celle-ci retrouvera ses alliés naturels ou Biden devra s'y substituer militairement, du moins si les E.U.A. souhaitent conserver leur rang.

Plus que janais l'espagnol Josep Borrel a raison, commençons par boycotter tout le pétrole de Putin en espérant que le reste du monde emboîte le pas.