Un plan pour stopper net le génocide du peuple ukrainien par les troupes de Putin

L'arithmétique reste simple, la Russie et l'Union Européenne se lient par un cordon quasi-ombilical de commerce des hydrocarbures sur lequel compte Putin pour reconquérir l'ex-république soviétique quelque soit le prix en vies humaines. D'une part 26% de l'approvisionnement pétrolier de l'UE naît de 66% des exportations russes d'or noir pour un coût quatre fois supérieur à ses 40% d'approvisionnement en gaz de  de Russie soit 100 milliards € en 2021. De l'autre 13 réacteurs nucléaires français en arrêt technique pour maintenance, soit quelques 13 GW.

Pour priver Putin de la rente versée par l'EU contre ses hydrocarbures, il y a lieu d'une part de changer de fournisseur pétrolier comme le préconise M. Josep Borrel le commissaire de l'UE aux affaires étrangères.  Cette opération nécessite de détourner vers l'Europe le pétrole du Golfe Persique acheté par la Chine qui n'en n'aurait plus besoin si d'aventure les E.U.A. et l'U.E. décrétaient l'embargo contre la Russie et la Chine afin d'arrêter la guerre de Putin.

D'autre part afin de compenser la fermeture des pipelines de gaz russe vers l'UE, les réacteurs français en maintenance seraient redémarrés pour la circonstance. La France investirait alors davantage dans la maintenance et rénovation de ses réacteurs pour compenser l'arrêt de la livraison de gaz russe à l'Europe. 

Le ralentissement temporaire de l'appareil industriel germanique vaut bien l'éloignement de la perspective d'une guerre nucléaire contre la Russie. L'Allemagne devrait se convaincre que Putin mise son va-tout sur la cupidité capitaliste, qui fournit la corde pour se faire pendre comme disait Lénine.

Il s'agit de refuser de sacrifier l'Ukraine à l'obsession Allemande de ne pas renforcer la France à défaut de l'affaiblir. Il s'agit de refuser le chantage nucléaire permanent de Putin le sénile.