mercredi 20 avril 2022

Macron contre les rances et les aigris

Le rance Mélenchon  s'est lui-même éliminé en se refusant à établir un pacte avant le premier tour avec les partenaires de sa famille politique notamment le PS et le PCF avec lesquels il serait parvenu au second tour,  du moins en théorie. Il a préféré ne compter que sur lui-même en  proposant une assemblée constituante fumeuse à la vénézuélienne. Sa stupidité crasse indigne du Parti Socialiste de François Mitterrand, doublée d'inexpérience dans l'administration territoriale au cours de décennies de représentation politique a rendu un fier service à LRM.

L'aigrie Lepen, décidément imprésentable, confuse, abandonnée par les cadres politiques de quelque valeur l'un après l'autre, repliée sur le clan familial,  inexpérimentée en administration territoriale après des décennies de militance politique,  son obsession monomaniaque de l'immigration,  ouvrent un boulevard à la réélection triomphale de Macron.  

Les principaux adversaires de Macron apparaissent soudainement comme les apparatchiks abonnés aux subventions de l'Etat qu'ils sont, soit des parasites du système politique dont ils vivent grassement sans rien offrir en retour puisqu'ils se dispensent d'administrer.  Le vote Mélenchon ou Lepen apparaît tel un vote de désespoir d'un électorat retourné, victime d'une globalisation tout azimut qui lui offre pourtant le confort matériel à profusion.

En revanche l'expérience concrète de Macron accumulée en si peu d'années en fait un candidat largement plus rassurant en ces temps de folie-Poutine, capable de trouver des alliances avec le ralliement de la droite républicaine malgré les erreurs que son gouvernement a reconnues à propos des gilets jaunes et de la crise sanitaire.

On voit poindre ainsi une certaine amélioration sur le front économique et Macron s'est positionné sans équivoque contre l'invasion insensée de l'Ukraine par la Russie. Le recours aux cabinets d'audit, si  critiqué par l'opposition, se justifie par leurs compétences complémentaires à celles de l'Etat, malgré les dérapages indéniables.

Onze adversaires incapables de s'allier avant le premier tour donnent à Macron un avantage tactique amplement mérité et incontestable. Moralité, Macron pulvérisera sans doute Lepen ce soir au débat.

Lepen a battu Mélenchon à la régulière, excellente nouvelle certes, mais reste incapable de forger les alliances nécessaires pour vaincre le sortant. Bardella en passe de devenir le Salvini français ne démontre pas l'étoffe de sortir du rôle d'employé de la famille Lepen. 

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