jeudi 7 avril 2022

Macron dilapide le trésor public par sociétés d'audit interposées

 Les sociétés d'audit,  défrayant régulièrement la chronique pour leurs pratiques d'escroquerie et d'évasion fiscale comme McKinsey,  s'avèrent des attrape-nigauds dont la stratégie commerciale se réduit à valoriser les C.V. de ses employés pour des prestations d'audit sans obligations de résultats. Audit signifiant tout et n'importe quoi, ce qui semble bon au client de formuler. 

Ils sont vus avec suspicion dans le secteur privé, au fait des procès retentissant tel celui d'Accenture ex-Arthur Andersen dans les années 90. Dans le secteur public le recours à leur service se constatait plus couramment dans les pays en voie de développement faute d'expertise locale.  Grillés dans le secteur privé, leurs commerciaux se rabattent désormais sur les gouvernements dirigés par des naïfs comme Macron et Hollande, après que Sarkozy ait amorcé la pompe pour sa propagande politique afin d'évincer Chirac en stigmatisant  les technocrates de l'ENA,   passée en pertes et profits  collatéraux.

Macron a succombé à la mode des consultants privés dans l'administration publique, en cédant à la facilité,  lesté de sa propre incompétence, flagrante.  L'opposition politique, la presse, la cour des comptes, le Parquet National Financier, ne s'en sont émus qu'une fois le trou béant creusé dans le Trésor Public par les vautours de l'audit. 

Pour couronner l'affront, il s'avère que ces sociétés appliquent leur expertise en évasion fiscale à leur propre comptabilité,  en esquivant l'impôts par le truchement des prix de transferts, dénoncée en long et en large au sein de U.E. Nouveauté , elle passe aussi par le paradis fiscal états-unien, l'Etat du Delaware.

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