dimanche 22 mai 2022

Putin fou à lier dans Sovietic Park

Putin poursuit sa guerre fratricide contre l'Ukraine entamée en 2014 après la déposition de l'homme lige du Kremlin à Kiev, le Président Yanukovitch menant une vie de satrape en compagnie des oligarques quand le peuple se serrait la ceinture à défaut d'émigrer. Ce fut une révolte contre la corruption endémique que l'indépendance a libérée telle la boîte de Pandore, incarnée par une présidence soucieuse d'appliquer le modèle de spoliation russe.

Depuis, la Russie a annexé la presqu'île de Crimée et reconnu deux territoires séparatistes du bassin du Don. La Russie ne se résout guère à perdre l'ex-république soviétique de 44 millions d'âmes alors que la Fédération souffre d'une crise démographique accentuée par l'effondrement de 1991. C'est du moins l'avis d'auteurs et professeurs britanniques d'études slaves comme Mark Galeotti.

Au Proche-Orient deux foyers religieux chrétien et juif,  tentent de survivre au guerres  israëliennes entraînant cinq millions de réfugiés apatrides pour la plupart musulmans.   Putin fut réélu en 2012 en se présentant comme le protecteur des chrétiens d'Orient comme jadis Louis XIV. En Syrie, victorieux contre l'Etat Islamique  fanatique et ennemi des ennemis chiîtes d'Israël, le dirigeant russe tînt parole et gagna en popularité globale. 

En Ukraine le nouveau Président juif Zelenski bénéficie du soutien de  l'oligarque coreligionnaoire Kolomoisly, résident d'Israêl, enrichi sur les dépouilles de l'Ukraine soviétique et ne rechignant pas à investir dans les milices anti-russe.

Le peuple ukrainien non averti des effets secondaires du système démocratique  se retrouve embringué dans une querelle venue du Proche-Orient et implantée à Kiev. Depuis la victoire militaire de Putin en Syrie, la Russie se hisse au niveau d'influence de l'URSS au seuil des années quatre-vingt mais le coût du retour sur scène s'impute à la guerre fratricide,  piège tendu par une administration états-unienne aguerrie par les années de guerre froide.

Le protecteur états-unien d'Israël, usé par trente ans d'intervention militaire au Moyen-Orient se replie sur l'Europe pour se consolider, quelque peu remis en question par l'essor de la Chine, pas moins fomenté par Washington.

Dépité, Putin se replie sur sa nostalgie du monde bipolaire d'avant l'effondrement, panoplie complète avec figurants nazis à insignes à la clef mais ne convainc que la clientèle payée rubis sur l'ongle, d'où la nécessité de maintenir contre vents et marées le commerce des hydrocarbures avec les nations alliées de l'Ukraine.

Une mise en scène de Putin payée par le sang ukrainien et russe, un pari fou de redevenir une puissance idéologique quoique dirigée par une bande d'oligarques sans scrupules.

La guerre en Ukraine s'avère une perte nette pour le continent européen dont se réjouissent déjà ses concurrents économiques. Au lieu d'éviter la destruction d'un autre pays d'Europe après la Yougoslavie, l'Union Européenne  arme un des belligérants d'un conflit qui la laissa longtemps indifférente. 


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