samedi 21 janvier 2012

"L'Union Européenne ou la Guerre"

L'alternative à l'Union Européenne serait la guerre selon Sarkozy d'après le discours de Lyon pour faire taire les critiques. Ce fut l'argument central pour justifier des dérives tout azimuts de cette couche administrative supplémentaire à la charge du contribuable. Pourtant de deux pays européens neutres lors des conflits mondiaux, le Portugal et la Suisse, le premier appartient à l'union et se trouve au plus mal alors qu'il fut la dernière puissance coloniale, le second s'est tenu à l'écart et se porte le mieux du monde bien qu'il fusse un des pays les plus pauves d'Europe avec la Norvège au début du siècle dernier.

L'Union Européenne n'a pas été un cadeau pour les pays du Sud de l'Europe. L'Italie membre fondateur croule sous les dettes, L'Espagne ploie sous 25% de chômage, le Portugal appelle ses partenaires à son chevet, la Grèce est en passe de lacher prise. Chômage, immigration et insécurité y sévissent avec plus d'intensité qu'au Nord. Quand à la France, elle n'en peux plus d'endosser la misère du monde.

Les Européens de Reykjavic à Vladivostok, de Buenos Aires à Anchorage, d'Auckland à Sydney craignent désormais l'invasion par le tiers-monde attiré par l'état providence. La libre circulation des européens dans l'espace auquel ils ont apporté leur civilisation se heurte à la contre-offensive islamique et démographique qu'a maladroitement suscité d'une part l'interventionisme des anglosaxons qui s'ingénient à evincer leur concurrents européens des territoires oú ils s'installent souvent les derniers, d'autre part l'ingérance caritative qui romp l'équilibre fragile des économies de subsistance. Ainsi l'éviction des latins du continent américain à laissé les anglo-saxons seuls face aux populations indigènes qui désormais s'emploient à les ensevelir par une natalité multiplíée grâce à la médecine occidentale.

En Europe cette contre-offensive démographique bat son plein sous l'effet conjugué de la baisse de la fécondité et du vieillissement des autochtones. L'Union Européenne loin de redresser cette tendance funeste, au contraire l'accentue. Elle est vue davantage comme une sous Organisation des Nations-Unies où le n'importe-quoi donne le ton à l'image de la commission des droits de l'homme présidée par un Lybien.

L'Union se tourne vers l'Est et réoriente les ressources précédement allouées au front méditerranéen, il reste à déterminer si cela profite aux petits nouveaux. En attendant ce sera l'Europe de l'immigration, l´espace de Schengen de l'insécurité et l'Eurozone du déficit.

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