mardi 23 octobre 2012

Operation Emperador, main basse sur les triades chinoises en Espagne

Une banque clandestine

Un des capo des triades parvenait à faire remonter pour les blanchir 4 à 5 millions d'euros par mois provenant d'une partie des 7000 magasins tenus par des chinois en Espagne et des trafics illicites portant sur l'immigration, le jeu, la prostitution et les stupéfiants.

La fraude commence en amont dans les ports espagnols où l'importateur ne déclare que 10% de la valeur des marchandises. Le grossiste à son tour n'en déclare qu'une infime partie jusqu'au détaillant qui n'est pas en reste.

Asséchement des liquidités nationales

En dix ans d'opérations le blanchiment s'élèverait à 1200 millions d'euros finissant leur carrière dans les réserves de la banque centrale chinoise pour creuser le déficit européen. En effet les fonds étaient rapatriés par conteneurs à travers de paradis fiscaux causant des dégats incalculables au tissu commercial autochtone.

On ne compte plus les locaux à la recherche de repreneurs dont les tenanciers furent évincés par la concurrence déloyale des immigrants chinois, souvent clandestins pour comble.

Des complices espagnols

En général, le local reste la propriété d'un espagnol, qui fera bien entendu tout pour rentabiliser son immobilier, d'où les complicité rencontrées à différents niveaux pour occulter les fraudes.

Un soupçon de corruption

Quand bien même il est sidérant qu'un commerce visiblement déloyal puisse se développer si longtemps au nez et la barbe des autorités pourtant pas suspectes d'indulgence avec le vulgus pecum.

D'ou cette question de la corruption de politiciens espagnols par l'immigration chinoise qui taraude profondément.

Les triades en France

Qu'en est-il des triades en France, sachant que l'Espagne est régulièrement taxée de "Meilleur ami de la Chine en Europe" par les dirigeants chinois? Le nombre relativement limité de commerçants chinois, surtout présents dans la restauration donne un élément de réponse: la défense douanière et fiscale française semble plus efficace que l'espagnole sans toutefois rassurer à l'horizon de l'union bancaire européenne.

Conclusion

Qu'il suffise d'une vingtaine d'année pour qu'une mafia venue du bout du monde parvienne à gripper les rouages de l'économie d'un état européen constitue un bon indicateur de la corrosion de ses institutions, de l'avancement du SIDA politique frappant les européens.

sources: http://abc.es, http://intereconomia.com, http://alertadigital.com

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