Le Mexique n'est même plus une ancienne colonie espagnole, la culture classique hispano-latine de Terence à Lopez de Vega occupe la scène sans partage sinon le fond du décor et les coqueteries de langage populaire au point de suggérer irrésistiblement que l'ancienne Espagne s'est transplantée en Nouvelle Espagne, corrida y compris. Loin des pyramides aztèques tout jusqu'au mobilier semble porter l'estampille hispanique, le matériel électronique apportant la touche exotique nécessaire et les gringos comme éternels nouveaux venus, en témoigne cette vaudeville ironique de facture classique digne du meilleur théatre de boulevard.
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