dimanche 15 novembre 2015

Faut-il accabler Hollande ?

Hollande mène deux guerres, la première contre Al Assad depuis 2012 qui n'a jamais attaqué la France et n'a que défendu le pays dont il est le chef légitime contre une opposition armée par l'étranger. La seconde guerre contre le terrorisme islamiste international, dont une faction irako-syrienne, Daesh, s'est mise à son compte récement contre une faction chiîte enemie après avoir reçu le soutien officiel de l'Elysée pour ensuite se retourner contre lui. Aux répliques subies, Daesh ne fait qu'appliquer la loi du tallion contre ses enemis d'où qu'ils viennent, musulmans ou non. 130 morts  c'est toujours moins que 171 morts par jour en moyenne pendant 4 ans de guerre civile en Syrie catalysée par la diplomatie hollandesque, brigades internationales à l'appui. Selon le nombre quasi incroyable des victimes recensées par l'ONU.

Les Français peuvent s'estimer heureux de s'en sortir à si bon compte en regard des 250.000 victimes de la guerre civile en Syrie que le Président Hollande a contribué à  provoquer et à entretenir au lieu de l'empêcher, fort de l'appui de l'UE et des EUA.

Hollande récolte ce qu'il a semé en adoubant l'opposition armée contre un gouvernement légitime qu'il continue de chercher à renverser aujourd'hui, Hollande est d'abord en guerre contre la République Syrienne pour le compte du chef de l'état hébreu, car ce sont bien les soutiens au Hesbollah libanais enemi irréductible d'Israel qui sont visés à tort ou à raison, et non pas la répression contre les opposants politiques aux présidents syrien et iranien comme l'annonce la propagane de Fabius.

Israel cherchant à abattre son enemi le plus immédiat et insaisissable, le Hesbollah, mène une campagne internationale contre son plus puissant soutien l'Iran , qui lui-même s'appuie sur le présidient Syrien pour pallier son isolement d'île chiÌte  dans un océan sunnîte. En déstabilisant la Syrie, l'Iran est déséquilibré et le Hesbollah se retrouve privé de soutien. Israel s'est allié aux sunnîtes toujours à l'affut du règne chiîte. Daesch un moment fer de lance sunnîte risque de faire capoter l'opération alors qu'il était toléré tant qu'il se contentait de lutter contre Al Assad, ayant pris le mord aux dents Daesh est désormais la cible nihiliste à abattre avec le monde entier contre-lui, les EUA renonçant à le manipuler si près du but la mort dans l'âme uniquement après l'intervention résolue de la Russie en défense de la République Syrienne aux abois..

A vrai dire nul ne sait jusqu'à quel point la France est libre de ses choix. L'idéologie socialiste mal étayée de Hollande lui a permis de s'allier contre-nature à l'extrème-droite israelienne.  Il faut reconnaitre l'erreur diplomatique française, aider le socialiste Al Assad à reprendre en main son pays en détruisant Daesh et en retirant toute aide à son opposition armée,  comme  le prone le Front National, donc revenir au status quo avec comme résultat une guerre civile pour rien.

Cela s'appelle une giration à 180 degrés ou un demi-tour diplomatique qu'Hollande sera incapable de faire donc les citoyens devraient le déposer aux prochaines élections, faute de mieux .

Du coté du conflit Israelien, il y a lieu de retirer toute aide aux soi-disant palestiniens, réfugiés ou non, afin de ne plus attiser de violence de leur part. Aux israeliens d'entrenir les éventuels indigents des territoires occupés, aux quels on se demande s'il faut inclure Gaza à cause de son incertain statut politique.

Hollande fut une catastrophe annoncée de loin mais il n'a fait que se laisser entrainer par le jeu des alliances, sinon il fait toujours l'opposé de ce qu'il convient. En plus de s'avérer nul en économie, il nomme une équipe de bras cassés, de tocards comme Ayrault, Valls, Fabius, Cazeneuve, Taubira,  etc unaniment rejettés par le public manifestant.

En face l'opposition complice le parti LR attend patiemment la prochaine alternance , sûr qu'elle adviendra immanquablement alors que Fillon en déposant le despote de Lybie en 2011 prête le flanc à la critique en raison de la déstabilisation régionale qu'à entrainé la politique de Sarkozy. Au fond ce n'est qu'un fidèle serviteur de l'israelien Nethaniahou dont le moindre désir est exaucé avec empressement. L'ex premier ministre français accepte de discuter avec la Russie sans renoncer à déposer Al Assad, ce que Poutine trouve inacceptable.

Comme le Front National n'est pas près de gagner les coeurs gouvernés par la machine audiovisuelle, on se demande comment sortir du faux pas de Hollande car nul ne peut lutter à la fois contre un enemi et l'enemi de celui-ci. Il doit choisir entre cibler Al Assad et ses puissants alliés sino-russes contre lesquel il n'est pas de taille ou le terrorisme islamique international et non les deux à la fois s'il veut parvenir à un résultat mais vu comme il s'entoure la probabilité qu'Hollande retourne sur ses pas publiquemen est proche de zèro.










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