dimanche 15 novembre 2015

Assimilation des stupéfiants à l'alcool pour dégorger le système judiciaire

En assimilant les supéfiants à l'alcool on se débarrasse d'un trait de plume de la criminalité afférente en ruinant les trafiquants. Personne ne peut obliger autrui à consommer de la drogue et si l'état ne s'en mêle pas comme la France et l'Angleterre lors des guerres de l'opium en extrême-orient, on a jamais vu de peuple s'y adonner en masse pour la simple raison qu'il n'y survivrait pas. Les hachichins étaient obligés par leurs chefs de consommer du haschich pour combattre aveuglément, le khat somalien était traditionnellement consommé par les anciens, les premiers caribéens fumaient par désoeuvrement selon Colomb qui y voyait la cause de sa conquête, les incas mâchaient des feuilles de coca pour combattre le froid andin. Pour entrainer une consommation de défi qui est rapidement devenue un juteux commerce, il fallut que l'état occidental s'arroge le droit de prohiber la consommation de stupéfiants après l'avoir fomenté sans vergogne en extrême-orient pour  en tirer bénéfice.

Commettre une infraction en état d'ivresse ou sous stupéfiants n'est ni plus ni moins grave que la commettre en état de sobriété mais elle est hautement plus probable. Il n'y a aucune distinction entre alcool et stupéfiant du point de vue de l'altération des facultés, ils sont donc à ranger dans la même catégorie.

Actuellement la justice condamne des trafiquants de stupéfiants sans qu'ils ne commettent de dommage sur leurs clients responsables. En pénalisant davantage le trafiquant que le consommateur quand ce dernier l'est, on oublie que les deux parties d'une transaction illégale sont en infraction.

Qu'une marchandise soit commercialisée n'implique pas qu'elle le soit avec succès, la place des narcotiques se trouvait traditionnellent dans les phamarcies chez l'ancien apothicaire pour leur effet analgésique éventuel sans qu'on ait  obervé de dérives.

S'il n'y a aucune raison de distinguer l'alcool d'un narcotique puisqu'on peut succomber à une surdose de chacun, il n'y en a pas non plus de pénaliser le commerce des stupéfiants.

Si en plus le pouvoir législatif rétablissait la peine capitale, la  criminalité reviendrait sans doute au bas niveau des trente glorieuses avant l'abrogation.

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