mercredi 31 mai 2017

Imposture médicale : Les oestrogènes de jument pour femme


D'après le livre du dr.William Davis, Wheat Belly


Une hormone oestrogène de jument adminitrée aux femmes, vous plaisantez ?

Voici une histoire de santé hormonale, jument en gestation et patente de médicament qui dépeint un fragment de l'industrie sanitaire. Il s'agit de dérive des soins quand le profit commercial devient l'objectif principal du laboratoire pharmaceutique.

Pendant des années les médecins ont prescrit un substitut d'hormone oestrogène à des femmes en ménopause en croyant que lemédicament Prémarin fabriqué à partir d'urine de jument en gestation prévenait l'osthéoporose, amélioraient le cholestérol et réduisaient les risques cardiovasculaires puisque des études épidémiologiques préliminaires et non des études cliniques et scientifiques, avaient suggéré de tels avantages.

En dépit du manque d'évidence, le laboratoire Wyeth-Ayerst, depuis racheté par Pfizer, dépensa des millions pour commercialiser le Prémarin en vantant son usage auprès des médecins, le hissant pendant des années au rang de médicament le plus prescrit au monde.

Après quelques décades de prescriptions routinières aux effets secondaires réputés pas plus graves que l'aspirine , l'édifice s'effondra en 2002 après la publication d'une étude de qualité, donc aléatoire et controlée, l'Initiative pour la Santé des Femmes, comptant 16000 participantes, démontrant que l'oestrogène de jument augmentait les risques d'attaque cardiaque, infarctus, caillot sanguin, cancer du sein et cancer de l'utérus, rien qe ça.

Bien que toujours commercialisé, Prémarin depuis est tombé de sa perche de médicament le plus prescrit du monde.

Il y a plus, Premarin s'avère inhumain, mixture d'oestrogènes variées extraites de l'urine de jument en gestation très différentes de leur homologues humaines .

Considérant des espèces animales comme le crapaud , l'écureuil ou le cheval, leurs hormones oestrogènes diffèrent de celles des humains par le cycle menstruel, la période fertile, le mode de naissance entre autres variables aussi il ne devrait surprendre personne que leurs oestrogènes varient à raison. Quand les femmes produisent des oestrogènes telles qu'estradiol, estrone et estriol, les juments produisent équalin, équalinine , estradiène et nombre d'autres oestrogènes inconnues chez les humains.

Ces oestrogènes diffèrent en structure et en effet de celles des humains, leurs effets quand elles sont administrées aux femmes n'étaient pas entièrement compris pendant les jours de gloire du Prémarin et ne le sont toujours pas aujourd'hui.

Pourquoi administrer un tel fourre-tout d'hormones issues de croisements d'espèces aux effets incertains en premier lieu ? Pourquoi tenter le sort avec des oestrogènes inhumaines alors que leurs correspondantes humaines sont disponibles, des hormones identiques aux estradiol, estrone et estriol?

Y-avait-il des études démontrant que les oestrogènes de jument étaient supérieures aux oestrogènes humaines ?

Il n'en existe pas, on choisît les oestrogènes de jument pour une raison simple : la protection des patentes. Ces patentes jouent un grand rôle dans l'industrie pharmaceutique . Si des centaines de millions sont dépensés en recherche par une société afin de développer un médicament, la société doit s'assurer que sa propriété intellectuelle est protégée et qu'un concurrent ne peut la copier en balayant tout espoir d'exclusivité.

Une des oestrogènes uniques du Premarin, delta-8,9-dehydroestrone-sulfate, absente chez la femme, est protégée par patente et joua un grand rôle dans la protection de la franchise. Comme ce composé ne figurait pas dans la version générique fabriquée par des concurrents, le laboratoire Wyeth argua bien sûr qu'il était essentiel à la mixture.

L'absence de ce composé fut tenue par la FDA pour motif de désapprobation de la version générique pendant des années. L'urine de jument en gestation était de plus abondante, pensez á l'expression : pisser comme un cheval, la rendant plus économique à receuillir que celle des femmes enceintes relativement peu avantagées de ce point de vue. Même aujourd'hui avec une large disponibilité d'hormones humaines à bas coût, la majorité des médecins n'imaginent pas qu'il existe des alternatives à l'oestrogène de jument.

Personne ne se bat pour des entités que l'on ne peut patenter. Les oestrogènes humaines sont disponibles mais non patentées depuis qu'elles font partie du domaine public depuis quelques années. Donc aucun laboratoire n'y touche sauf si quelque manipulation ou modification biochimique s'avère exploitable commercialement.

Pendant que des milions de femmes étaient exposées aux risques des hormones de jument, leurs correspondantes humaines étaient disponibles mais rarement prescrites.

En plus de desservir la santé des femmes, l'argent consacré aux recherches, plus de trois milles études pour valider l'usage d'hormones de jument sur des femmes au lieu d'une meilleure compréhension des hormones humaines, créa un vide d'informations médicales qui persiste de nos jours.

Au moins l'usage d'hormones humaines évite les incertitudes liées aux hormones de jument comme équalinin et delta-8,9-dehydroestrone-sulfate.

La tentative de chevaucher ce bronco sauvage ruant des quatre fers que sont les oestrogènes de jument à usage humain illustre l'égarement des soins sanitaires visant les patentes protégées et la maximisation du profit alors que des solutions plus sûres, logiques et économiques existent. Se. William Davis , 2017

Traduit par votre serviteur.

L'industrie pharmaceutique états-unienne a peu à envier on le voit, à la française qui a l'état sous tutelle et non l'inverse selon toute apparence.

http://www.wheatbellyblog.com/2017/04/h ... a3423eb1e8

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