vendredi 16 mars 2018

Haro sur le syndicalisme saboteur de l'économie française

Quand MM. Macron et Philippe s'attaquent à la réforme de la SNCF perclue de maux et en déficit permanent , les syndicats ne tardent pas à lever les boucliers alors que des économistes de tous bords dénoncent leur influence pernicieuse.

En Chine Populaire, le partenaire commercial qui taille le plus de croupières à l'occident d'origine européenne, il n'y a point de syndicats car les principaux facteurs de production appartiennent à l'état hormis les zones économiques spéciales comme Shenghen où règne le capitalisme le plus débridé. Pour arriver à la grève , il faut au moins que le patron s'enfuie avec la caisse en laissant des milliers de familles sur le carreau qui disposent alors de ce seul moyen pour obliger la collectivité régionale à s'y intéresser.

Il en est ainsi dans les autres pays communistes d'Asie comme le Vietnam et le Laos, grand récepteurs d'investissements étrangers.
On conçoit qu'avec de bas salaires et absence de régulation sur l'environnement dans un marché local florissant, le vide ayndical constitue un puissant appel à l'investissement venus de pays farcis de législation sociale autrement dit - le mot est laché - la délocalisation synonyme d'ume foule de mots et de maux comme désindustrialisation, transfert de technologie et d'emploi : d'où l'apparition du chômage.

Certes en Allemagne le taux de syndicalisation dépasse largement celui de la France mais le pouvoir de nuisance se limite par l'absence de financement par l'état. En France les syndicats reçoivent des fonds versés par les collectivités locales souvent par l'intermédiaire d'associations plus discrètes quand il ne s'agit pas de subventions votées par une alternance de gauche à des fins électorales.
En l'absence d'abondemant par l'Etat français le compte n'y est pas, les cotisations ne suffisent pas et il faut que les comités d'entreprises du giron de l'état financent les sysndicats, ainsi EDF et la SNCF financent la CGT à travers leur C.E. à fortiori la fonction publique de toute obédience.

De plus les syndicats exigent un pouvoir de grève illimité, rechignant à accepter le moindre service minimum jusque dans la fonction publique. Dans ces conditions on ne s'étonne guère de la perte de compétitivié de sociétés comme Air France dans le pays qui construit en majeure partie son outil de production face à des pays qui ne s'embarrasent guère d'un code du travail exigeant comme ceux du Golfe Persique ou des paradis fiscaux européens comme l'Irlande, faut-il citer Emirates, Qatar Airways et Ryan Air?

La gestion portuaire présente un autre exemple criant où les pleins pouvoirs syndicaux limitent l'emploi au profit de la concurrence internationale, notamment des pays environnants comme les Pays-Bas.Non seulement le droit de grève dans le secteur privé doit être soumis à l'agrément administratif puisque l'Etat ne peut connaître tous les abus éventuels mais carrément abolit dans la fonction publique pour la même raison qu'en Chine Populaire en plus de rester dans la compétition internationale, du moins si l'on considère que résorber le chômage reste un objectif prioritaire. Ce fut la doxa économique avant l'avènement du Front Populaire en 1936 et depuis on n'a rien trouvé de mieux à l'aune des indicateurs économiques.






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